Face aux annonces d’une croissance plus faible que prévue, le gouvernement français veut réagir avec de nouveaux outils législatifs. C’est ce qu’a démontré le ministre de l’Economie, Arnaud Montebourg interviewé par BFMTV dimanche 29 juin. « Nous pouvons imaginer aujourd'hui de nouveaux rapports économiques dans tout un tas de secteurs. Cela va être l'objet d'une grande loi sur la croissance et le pouvoir d'achat que nous préparons pour la rentrée » a-t-il expliqué.
Le ministre a ajouté que le ce projet de loi « fait partie du programme national de réformes que nous allons présenter à nos amis européens. » L’Agence France Presse a indiqué que le ministre allait dévoiler « quelques éléments sur cette loi le 10 juillet. »
Le ministre a ajouté que le ce projet de loi « fait partie du programme national de réformes que nous allons présenter à nos amis européens. » L’Agence France Presse a indiqué que le ministre allait dévoiler « quelques éléments sur cette loi le 10 juillet. »
Reconstruire l’économie
Arnaud Montebourg a présenté cette mesure comme un des leviers dont la France devait disposer pour reconstruire l’économie. Dans ce domaine, le gouvernement mise beaucoup sur un pacte de responsabilité de plus en plus contesté. Dans le JDD, huit organisations patronales ont en effet critiqué ce projet. D’après eux, les mesures destinées à soutenir les entreprises ont été oubliées par le gouvernement, notamment sur le volet fiscal.
En réponse à ce « cri d’alarme » des patrons français, le ministre a affirmé ne pas comprendre : « Nous sommes en train de voter, au prix de difficultés politiques, des baisses de prélèvements sur les entreprises et c'est à ce moment là que les entrepreneurs disent : 'ce n'est pas assez'. » Avant d’ajouter, un brin moqueur, « on a jamais autant entendu les patrons qu'en ce moment. Je ne les ai jamais entendus sous Nicolas Sarkozy. Pourtant nous avions les mêmes problèmes, si j'ai bien compris. »
En réponse à ce « cri d’alarme » des patrons français, le ministre a affirmé ne pas comprendre : « Nous sommes en train de voter, au prix de difficultés politiques, des baisses de prélèvements sur les entreprises et c'est à ce moment là que les entrepreneurs disent : 'ce n'est pas assez'. » Avant d’ajouter, un brin moqueur, « on a jamais autant entendu les patrons qu'en ce moment. Je ne les ai jamais entendus sous Nicolas Sarkozy. Pourtant nous avions les mêmes problèmes, si j'ai bien compris. »