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Guerre en Ukraine : BP enregistre une perte de 20,4 milliards de dollars




Mardi 3 Mai 2022


Le groupe britannique d’hydrocarbures BP a enregistré une perte record de 20,4 milliards de dollars au premier trimestre. Les hausses des prix des hydrocarbures sont loin d’avoir compensé la sortie du russe Rosneft.



Creative Commons - Pixabay
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C’est certainement l’un des plus gros perdant économique de la situation. « Le géant des hydrocarbures britannique BP a encaissé une perte massive au premier trimestre suite à la sortie du russe Rosneft et malgré une envolée des recettes avec la flambée des cours du pétrole et gaz. La perte nette du groupe atteint 20,4 milliards de dollars contre un bénéfice de 4,7 milliards un an plus tôt, et le chiffre d'affaires a bondi à 51,2 milliards de dollars, en hausse de 40,3% » relaye Le Figaro , reprenant les détails d’un communiqué publié par le groupe.

La perte nette est la conséquence directe de l’abandon de la participation dans Rosnef plaide la direction qui veut rassurer ses investisseurs. « La sortie de Rosneft se solde par une charge avant impôt de 25,5 milliards de dollars liée à la perte des revenus en Russie. Hors cette charge massive, BP affiche un bénéfice sous-jacent de quelque 6 milliards de dollars. BP avait annoncé quelques jours après le début de l'invasion russe en Ukraine qu'il allait sortir de Rosneft, dans lequel il détenait jusqu'alors une participation de 19,75%. « Et il est important de noter que BP continue (...) de produire des hydrocarbures résilients pour assurer la sécurité énergétique tout en investissant avec rigueur dans la transition énergétique », a poursuivi le directeur général. BP était présent depuis plus de 30 ans en Russie et comptait depuis 2013 parmi les actionnaires de Rosneft. Le groupe britannique avait précisé se désengager de ses autres intérêts en Russie » continue le quotidien. 
Cette annonce est révélatrice du chamboulement que représente la guerre en Ukraine sur le secteur des hydrocarbures. Et si des gains sont engendrés par la hausse des cours, les difficultés d’approvisionnement et l’incertitude plombent le marché.

Lire en intégralité l’article sur le site du « Figaro »

Joseph Martin

Dans cet article : BP, Figaro, guerre, Ukraine



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