Carnets du Business


           

Code vestimentaire : l’apparence de la performance




Lundi 3 Septembre 2012


Une communication verbale et corporelle pertinente dans son message et ses supports possède de nombreuses vertus : elle fluidifie les échanges avec l’interlocuteur, désamorce de nombreux blocages, atténue les différences au profit des points communs et rapproche ainsi les intérêts. C’est en ce sens que la question des codes vestimentaires peut être rattachée à une problématique de communication lorsque l’on considère un contexte international.



Code vestimentaire : l’apparence de la performance
Le professionnel puise une large partie de son crédit dans son apparence. Celle-ci reflète sa capacité à s’insérer dans le milieu entrepreneurial et à y respecter les codes qui garantissent son bon fonctionnement. Chaque entreprise possède ainsi des règles propres en la matière. Toutefois, dans les entreprises françaises en général, le costume est très fréquemment de rigueur pour les hommes. Sa couleur, sa coupe et ses finitions peuvent faire l’objet d’adaptation en fonction du poste et de l’âge du salarié par exemple. Pour les femmes, le tailleur constitue la tenue de référence. En France, son port tolère une relative liberté au sein d’un cadre de référence bien connu : le tailleur peut par exemple s’accommoder d’un pantalon ou encore d’une jupe au-dessus ou au-dessous du genou.
 
À l’étranger, les codes communicationnels sont susceptibles d’être très différents. La façon de s’introduire, de saluer son interlocuteur ou encore de le nommer n’a parfois que très peu de choses en commun avec les standards hexagonaux. Les codes vestimentaires ne font bien évidemment pas exception. Au Japon par exemple, les codes imposés aux femmes peuvent être plus stricts. En Chine, la valeur symbolique des couleurs peut se révéler très importante : le blanc, couleur du deuil, y est par exemple proscrit de la garde-robe quotidienne du professionnel. Dans certains pays, le climat peut également induire une forme d’assouplissement des codes vestimentaires au détriment du traditionnel costume.
 
Au cours d’un déplacement dans un pays étranger, ni la direction de l’entreprise ni les représentants du pays ne s’attendent évidemment à ce que le collaborateur envoyé sur le terrain se fonde dans la population locale. Mais si les différences culturelles indéniables induisent une tolérance de bon sens à l’égard du respect des normes, il n’en reste pas moins dans l’intérêt du professionnel en déplacement que de savoir intégrer quelque peu ces règles. Les comprendre et les apprivoiser constitue la meilleure façon de ne pas les subir une fois sur le terrain. Ne pas en tenir compte comporte en revanche le risque d’entrainer l’interlocuteur étranger sur le terrain du jugement de valeur. « Cet individu est-il habillé correctement ? » La réponse à cette question peut créer des blocages regrettables au cours d’un échange à l’étranger. Or la seule organisation de cet échange a déjà supposé un investissement important en termes de temps.
 
En matière de business, les échanges avec l’étranger se sont imposés comme une norme. Il s’accompagne bien sûr de rencontres et de découvertes culturelles que l’entreprise et ses collaborateurs ont bien souvent tout intérêt à préparer pour préserver leur crédibilité. Dans cette optique, la communication est bien évidemment une notion centrale et sa dimension vestimentaire peut prendre en importance dans un contexte international. Les codes vestimentaires peuvent en effet surprendre, notamment lorsqu’ils prennent la forme d’interdits propres au pays visité. Il s’agit d’un phénomène qu’il est préférable d’anticiper si l’on souhaite conserver l’avantage de sa présentation comme une carte de visite valorisante. Mais que le professionnel consciencieux se rassure : nul besoin pour lui de renouveler sa garde-robe, car il possède déjà certainement des vêtements aux couleurs et aux coupes sobres qui lui permettront de faire face à ces situations en toute simplicité.





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