Le processus de création
Pour les auteurs, rien de bien nouveau, ils doivent toujours faire preuve d’imagination et d’originalité dans leurs sujets et dans leur écriture. On soulignera juste que les nouveaux outils informatiques et les traitements de texte facilitent le processus de création, même si certains irréductibles continuent à écrire à la main leurs manuscrits. Des écrivains comme Jean d’Ormesson, Serge Joncour, ou Catherine Pancol, avouent prendre beaucoup de notes sur tout type de supports, carnets, cahiers, feuilles volantes, avant de dicter ou de saisir leur prose.
Le contact avec les éditeurs lui non plus n’a pas changé et les manuscrits continuent à être adressés par la Poste ou à être déposés chez plusieurs éditeurs à la fois pour multiplier les chances. Ils seront ensuite sélectionnés ou rejetés par des comités de lecture ou des directeurs de collection avisés. Là aussi, l’outil informatique permet de le transmettre plus facilement. Nombre d’éditeurs, comme La Martinière avec son contact « Projets », ou Flammarion avec son « Service des manuscrits », offrent aux auteurs des possibilités de contact direct en ligne.
Le contact avec les éditeurs lui non plus n’a pas changé et les manuscrits continuent à être adressés par la Poste ou à être déposés chez plusieurs éditeurs à la fois pour multiplier les chances. Ils seront ensuite sélectionnés ou rejetés par des comités de lecture ou des directeurs de collection avisés. Là aussi, l’outil informatique permet de le transmettre plus facilement. Nombre d’éditeurs, comme La Martinière avec son contact « Projets », ou Flammarion avec son « Service des manuscrits », offrent aux auteurs des possibilités de contact direct en ligne.
Dans les mains de l’éditeur
Hormis la question discutée de l’autoédition, pas de livre sans éditeur, qu’il soit indépendant ou de dimension internationale. Celui-ci a pour métier d’être « un découvreur et un passeur » selon Arnaud Nourry, le patron d’Hachette Livre. Une vocation que précise Antoine Gallimard dans Télérama « Editer, c'est une affaire de goût. On ne peut bien faire ce métier que si on aime les livres, si on aime les auteurs, et si on a envie de les faire aimer des lecteurs. »
Une fois le manuscrit accepté, il est programmé dans le calendrier des parutions de la maison d’édition, sachant qu’il y a deux rentrées littéraires par an, une en automne pour les prix et une autre en janvier-février. Autre moment important, la fin d’année et les fêtes qui suscitent la parution des beaux livres ou des livres documentaires propices à être offerts à Noël.
En quelques mois, au minimum, le manuscrit sera relu, retravaillé si nécessaire, mis en page, et doté d’un titre et d’une couverture. Des étapes qui le mèneront parallèlement au service de presse et au service commercial, chargé de préparer sa mise en place chez les libraires.
Une fois le manuscrit accepté, il est programmé dans le calendrier des parutions de la maison d’édition, sachant qu’il y a deux rentrées littéraires par an, une en automne pour les prix et une autre en janvier-février. Autre moment important, la fin d’année et les fêtes qui suscitent la parution des beaux livres ou des livres documentaires propices à être offerts à Noël.
En quelques mois, au minimum, le manuscrit sera relu, retravaillé si nécessaire, mis en page, et doté d’un titre et d’une couverture. Des étapes qui le mèneront parallèlement au service de presse et au service commercial, chargé de préparer sa mise en place chez les libraires.
La bonne impression d’un livre
A ce stade, on est encore loin de l’objet que tiendra le lecteur entre ses mains. Le travail de l’éditeur consiste à le faire fabriquer et à déterminer le tirage initial pour que la visibilité du livre soit suffisante dans les rayons des librairies. En 2013, 555 nouveaux romans ont été proposés au public à la rentrée et 547 en début d’année 2014. Chacun doit trouver une place sachant qu’un tirage « minimum » se situe autour de 4 à 6 000 exemplaires.
Autre élément qui entre en compte, le choix de l’imprimeur et la quantité de papier qu’il devra commander. Pour des best-sellers comme ceux de Marc Levy (349 420 exemplaires pour "Un sentiment plus fort que la peur" en 2013), ou Guillaume Musso (438 900 exemplaires pour « Demain »), il est souvent fait appel à plusieurs prestataires. Le premier tirage du prochain livre d’Amélie Nothomb est déjà prévu entre 180 et 200 000 exemplaires.
Un prix comme le Goncourt nécessite une réimpression rapide dès son annonce et dans ce cas plusieurs imprimeurs sont mobilisés. Aujourd’hui, l’impression à la demande permet aussi d’imprimer très peu d’exemplaires et un centre comme celui de Maurepas peut fournir de un à plusieurs milliers d’exemplaires à des libraires à la recherche d’un titre épuisé ou à des éditeurs pressés.
Les titres paraissent sous la forme traditionnelle imprimée mais de plus en plus sous la forme numérique. Deux options que les éditeurs proposent systématiquement même si le marché du livre numérique progresse lentement. Celui-ci est cependant prometteur avec la multiplication des supports permettant de les lire comme les Kindle, Kobo, ou les tablettes tactiles proposées par Apple avec l’IPad ou Samsung. En 2013, il s’en est vendu 195,4 millions d'unités dans le monde, dont 6,2 millions uniquement en France (source GFK).
Autre élément qui entre en compte, le choix de l’imprimeur et la quantité de papier qu’il devra commander. Pour des best-sellers comme ceux de Marc Levy (349 420 exemplaires pour "Un sentiment plus fort que la peur" en 2013), ou Guillaume Musso (438 900 exemplaires pour « Demain »), il est souvent fait appel à plusieurs prestataires. Le premier tirage du prochain livre d’Amélie Nothomb est déjà prévu entre 180 et 200 000 exemplaires.
Un prix comme le Goncourt nécessite une réimpression rapide dès son annonce et dans ce cas plusieurs imprimeurs sont mobilisés. Aujourd’hui, l’impression à la demande permet aussi d’imprimer très peu d’exemplaires et un centre comme celui de Maurepas peut fournir de un à plusieurs milliers d’exemplaires à des libraires à la recherche d’un titre épuisé ou à des éditeurs pressés.
Les titres paraissent sous la forme traditionnelle imprimée mais de plus en plus sous la forme numérique. Deux options que les éditeurs proposent systématiquement même si le marché du livre numérique progresse lentement. Celui-ci est cependant prometteur avec la multiplication des supports permettant de les lire comme les Kindle, Kobo, ou les tablettes tactiles proposées par Apple avec l’IPad ou Samsung. En 2013, il s’en est vendu 195,4 millions d'unités dans le monde, dont 6,2 millions uniquement en France (source GFK).
La distribution des livres
Format « papier » ou format e-book, le livre ne vit que s’il rencontre ses lecteurs. Et si Internet a favorisé l’expansion de marchands comme Amazon, aujourd’hui très contesté par ses pratiques hégémoniques, le réseau des libraires reste le meilleur atout pour la diffusion du livre. Un réseau ardemment soutenu par les éditeurs qui comme Arnaud Nourry, PDG d'Hachette, affirme depuis plusieurs années : « je le répète aux libraires français : ils ne doivent avoir aucun doute. Tous les acteurs français du livre tiennent au maintien du réseau de librairies indépendantes. »
Professionnel du livre, le libraire est souvent le premier lecteur et le mieux placé pour savoir ce qui va plaire à sa clientèle et l’aider à faire un choix. Le libraire est un commerçant mais son magasin est aussi un endroit, souvent situé au cœur des villes, où l’auteur peut rencontrer ses lecteurs et débattre avec eux. Un lien qui fortifie la relation entre les différents maillons de la chaîne de l’édition. Anna Gavalda, Marc Lévy, « millionnaires » du livre, sont des auteurs qui n’hésitent pas à organiser des tournées de librairies, à Paris et en province, à chaque nouvelle parution d’un de leur titre.
A chaque étape de la création d’un livre, des professionnels en maîtrisent le contenu, la forme et la diffusion. L’évolution des techniques de production et de distribution n’ont fait que renouveler un mode de fonctionnement qui reste avant tout au service du savoir et de la littérature. Chacun des acteurs, de l’auteur au libraire, en passant par l’éditeur, y joue un rôle essentiel.
Professionnel du livre, le libraire est souvent le premier lecteur et le mieux placé pour savoir ce qui va plaire à sa clientèle et l’aider à faire un choix. Le libraire est un commerçant mais son magasin est aussi un endroit, souvent situé au cœur des villes, où l’auteur peut rencontrer ses lecteurs et débattre avec eux. Un lien qui fortifie la relation entre les différents maillons de la chaîne de l’édition. Anna Gavalda, Marc Lévy, « millionnaires » du livre, sont des auteurs qui n’hésitent pas à organiser des tournées de librairies, à Paris et en province, à chaque nouvelle parution d’un de leur titre.
A chaque étape de la création d’un livre, des professionnels en maîtrisent le contenu, la forme et la diffusion. L’évolution des techniques de production et de distribution n’ont fait que renouveler un mode de fonctionnement qui reste avant tout au service du savoir et de la littérature. Chacun des acteurs, de l’auteur au libraire, en passant par l’éditeur, y joue un rôle essentiel.