Carnets du Business


           

Maxime Lombardini, directeur général d'Iliad




Vendredi 26 Février 2010


Futur magnat des réseaux ?



Parcours

© Christophe Lebedinsky
© Christophe Lebedinsky
Né en 1965, Maxime Lombardini est aujourd’hui l’un des plus jeunes patrons de société cotée : depuis mars 2007, il dirige Iliad, la maison-mère de l’opérateur de services internet Free, poste précédemment occupé par Michaël Boukobza. Titulaire d’une maîtrise de droit des affaires et de droit fiscal, passé par Sciences Po Paris, il entre chez TPS en 1996 (filiale de TF1 et de M6) en tant que secrétaire général. Très vite remarqué par sa hiérarchie, il est nommé en 1999 directeur du développement de TF1. En 2003, il prend la direction générale de TF1 production jusqu’en 2007. Lui qui se destinait initialement au contrôle de gestion fera finalement ses armes dans le monde du numérique avec le soutien de Patrick Le Lay.

Maxime Lombardini est récemment arrivé en tête d’un classement proposé par le magazine Challenges : celui des dirigeants de l’audiovisuel français. Cette place très convoitée dans le monde des médias lui a été attribué à partir de critères de performance tels que le chiffre d’affaires, la rentabilité et les résultats boursiers des entreprises.

Profil stratégique : entrepreneuriat et innovation

Maxime Lombardini compte parmi les capitaines d’industrie de nouvelle génération. Au programme stratégique d’Iliad ces prochains mois : poursuite du dégroupage, développement de la fibre optique, et licence mobile 3G… Autant de chantiers lourds et ambitieux que l’homme aborde avec enthousiasme : il entend bien faire évoluer la société qui fit ses premiers pas dans l’internet vers un modèle d’entreprise global dans le secteur des télécommunications.

Signe distinctif : un challenger

« Le marché du mobile est peu concurrentiel avec des parts de marché figées, et les opérateurs vivent un peu trop confortablement », proclamait récemment Maxime Lombardini, avant d’ajouter qu’il visait 10% du marché de la téléphonie mobile pour atteindre l’équilibre. Ceci en dépit de deux facteurs qui en auraient découragé plus d’un :
- Le scepticisme du Président de la République, lorsqu’il déclare : « Je suis sceptique et réservé sur le choix d'un quatrième opérateur. Le prix le plus bas n'est pas forcément le meilleur. Il faut voir la qualité des postulants »…
- Les diverses manœuvres supposées de l’oligopole constitué par les géants Orange, SFR, et Bouygues…


Les Cdb

Dans cet article : maxime lombardini



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