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​230 000 milliards d’euros de dette mondiale en 2019




Lundi 18 Novembre 2019


L’Institute of International Finance estime à 250 000 milliards de dollars la dette mondiale à la fin de l’année 2019. Un record absolu qui va très être battu mais qui n’est pas étonnant vu les tendances générales.



Creative Commons - Pixabay
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Nouveau record de la dette mondial avec 230 000 milliards d’euros, nous apprend la dernière étude de l’Institute of internationale Finance (250 000 milliards de dollars de dette évaluée par le rapport). Un montant impressionnant qui correspond à une dette de 32 500 euros par terrien. Le cumul des dettes mondiales est un chiffre difficile à appréhender. Car si les montants font tourner la tête ils ne renvoient à rien de saisissable. C’est finalement pus la tendance générale et l’évolution d’année en année qui doit être retenue et nous donne quelques leçons. 

« Ce montant, plus de trois fois supérieur à celui du produit intérieur brut mondial, a augmenté de 7.500 milliards sur les six premiers mois de l'année et la tendance à la hausse n'a montré aucun signe de ralentissement ces derniers mois. Environ 60% de la hausse du premier semestre est à mettre au compte des Etats-Unis et de la Chine. La seule dette des Etats devrait dépasser 70.000 milliards cette année, selon l'IIF. Une autre étude, réalisée par Bank of America Merrill Lynch, conclut que depuis la faillite de la banque d'affaires Lehman Brothers en 2008, les Etats ont emprunté 30.000 milliards de dollars, les entreprises 25.000 milliards, les ménages 9.000 milliards et les banques 2.000 milliards » rapporte BFM Business.

Autre donnée intéressante, que l’Institute of International Finance avance, la dette mondiale lorsque l’on exclut le secteur financier correspond à 190 000 milliards de dollars. Ce qui équivaut à la bagatelle de 240% du PIB planétaire. « Les marchés obligataires regroupent plus de 115.000 milliards de dollars de titres, contre 87.000 milliards en 2009, et les emprunts d'Etat pèsent 47% de l'ensemble des titres cotés, contre 40% il y a dix ans. Parallèlement, la part des obligations bancaires est revenue à moins de 40%, contre plus de 50% en 2009 » conclut la chaine d’info économique.

Joseph Martin

Dans cet article : BFM Business, dette, IIF, monde



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