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​Drivy achète son équivalent allemand et devient leader du marché




Vendredi 29 Mai 2015


Le site français Drivy de location de voitures entre particuliers a annoncé le rachat de son équivalent allemand Autonetzer. Grâce à des levées de fonds successives, la startup a acheté la plupart des acteurs du secteur : au total elle compte maintenant 600 000 membres.



​Drivy achète son équivalent allemand et devient leader du marché
La petite startup est devenue grande. Drivy, le site de location de voitures entre particuliers est devenu leader de ce secteur. Depuis 2010, année de sa création, l’entreprise a parcouru beaucoup de chemin. L’annonce du rachat de son équivalent allemand Autonetzer laisse ainsi apparaitre des velléités de développement en Europe. D’ores et déjà, le français est leader du marché aux 500 000 membres et 27 000 voitures que l’entreprises comptaient ont peur maintenant ajouter les 100 000 membres et 10 000 voitures d’Autonetzer.
 

Un développement pensé

Si Drivy a acheté son équivalent allemand, ce n’est pas pur opportunisme mais le fruit d’une réflexion sur le développement de l’entreprise. « C'était important pour nous d'avoir deux piliers très forts en Allemagne et en France, car il s'agit des deux pays avec les écosystèmes de mobilité les plus avancés en Europe » a expliqué Paulin Dementhon, le président et fondateur, cité par le site de la chaine d’informations LCI
 
Début mai, la startup avait communiqué autour de la levée de 8 millions d’euros pour acheter les concurrents Buzzcar et Livop. Au total, en cinq années Drivy a réussi à lever 16 millions d’euros pour se donner les moyens de son succès.
 
Si aucune nouvelle acquisition n’est à l’ordre du jour, la direction du site ne cache pas son désir de se développer en Europe avec pour prochain objectif l’Espagne. L’entreprise compte s’appuyer sur sa position de leader européen de location entre particuliers pour continuer à grandir.
 
« Si certaines entreprises françaises arrivent à s’affirmer au niveau européen, les start-up étrangères viennent également profiter du marché français de la mobilité. Outre l’américain Uber (voitures avec chauffeur), le belge Djump (covoiturage de soirée), l’israélien Moovit, une application qui propose des trajets en transports en commun en temps réel, le britannique Easybus (navettes d’aéroport à bas coût) ou l’allemand Flixbus (autocars longue distance) entendent bien prospérer en France » prévient Ie journal Le Monde.

Joseph Martin




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