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2014, année record des méga-fusions à Wall Street




Mercredi 19 Novembre 2014


Avec une conjoncture favorable aux grandes fusions, l’année 2014 pourrait bien être une année record pour ces opérations. Les annonces de méga-fusions se sont multipliés ces derniers temps, témoignant d’un nouvel optimisme dans le milieu des affaires outre-atlantique.



2014, année record des méga-fusions à Wall Street
Voilà un signe qui ne trompe pas. « Coup sur coup lundi, le laboratoire pharmaceutique Actavis a annoncé qu'il rachetait pour 66 milliards de dollars Allergan, le fabricant de l'anti-rides Botox, tandis que le groupe de services pétroliers Halliburton annonçait l'acquisition de son rival Baker Hughes pour 34,6 milliards de dollars » indique l’Agence France presse. Si ce genre de nouvelles ce sont multipliées, c’est parce que « la conjoncture n'a jamais été aussi favorable à ces grands mariages, indiquent à l'AFP des banquiers qui les préparent et les structurent. »

En effet, explique à l’AFP, Marc Shafir, co-responsable des fusions-acquuisitions de la banque Citigroup, « Les taux d'intérêt sont bas, les coûts de financement faibles, les marchés actions solides et la confiance des dirigeants est là ».

Plus de 3 000 milliards de dollars en 2014

« Les fusions-acquisitions entre entreprises sur le globe totalisent depuis le début de l'année plus de 3.000 milliards de dollars (3.164 milliards de dollars), selon le cabinet spécialisé Dealogic. C'est le meilleur cru depuis 2007, année considérée comme "la plus dépensière". Les Etats-Unis représentent plus d'un tiers (1.053 milliards de dollars) des transactions » rapporte l’agence de presse française.

Certains secteurs sont plus concernés que d’autres par ces fusions géantes. Le secteur pharmaceutique et les télécoms ont enregistré de nombreuses opérations de ce type. « Traditionnellement, pour financer ces rapprochements, les sociétés s'endettent de plusieurs milliards de dollars. Or, avec des taux d'intérêt quasiment nuls, le coût de la dette est dérisoire.La solidité et la stabilité des marchés boursiers facilitent par ailleurs les négociations sur la valorisation des entreprises, selon les banquiers » continue la dépêche.
L’AFP, conclue sur une note moins optimiste en rappelant que « les deux grandes vagues de fusions et acquisitions en 2000 et 2007 avaient été suivies par des crises majeures - l'éclatement de la bulle internet et la crise financière. »




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