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2020, Covid-19 ou non est une année immobilière presque pleine




Lundi 14 Décembre 2020


Malgré cent deux jours de confinement, l’année 2020 est une année immobilière presque pleine avec 960 000 transactions immobilières. Soit un chiffre proche du record de 1,06 million atteint l’année précédente.



Creative Commons - Pixabay
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Confinement ou pas, les transactions immobilières sont allées au bout. « L’année immobilière 2020, chaotique avec ses cent deux jours de confinement, devrait pourtant, selon les anticipations du Conseil supérieur du notariat, publiées jeudi 10 décembre, s’achever sur un total d’au moins 960 000 transactions immobilières, peut-être même 990 000. Un résultat honorable, puisque très proche du record de 1,06 million atteint en 2019. L’activité aura été contrastée entre l’Ile-de-France, où le nombre de ventes baissait, à fin septembre, en glissement annuel, de 15 %, comparé à la même période de 2019, notamment à Paris, où ce recul atteint 18 % sur douze mois, et le reste du territoire, qui prend sa revanche » nous apprend Le Monde.
Les chiffres globaux sont donc tirés par les hausses importantes de transactions hors de région parisienne, habituellement zone en tête. « Les maisons, en province, jouent, en effet, cette année, un rôle inédit de locomotive du marché : la hausse de leurs prix s’accélère de trimestre en trimestre, à + 6,1 %, fin 2020, sur douze mois, contre + 4,1 %, fin septembre. Les appartements de province ont aussi leur réussite, puisque le mètre carré gagne 7,1 %, fin 2020, mieux qu’en Ile-de-France, à + 6,1 % » appuie le quotidien. 
Des chiffres que l’on peut comprendre par le contexte. Car finalement, il semble que le confinement n’a pas découragé les acheteurs mais a eu un impact sur leurs critères. Ainsi les maisons dans les départements autour des villes attirent et pas uniquement pour des projets de résidences secondaires : « Ils n’y passeraient pas que les week-ends, mais, grâce au télétravail, le plus de temps possible en semaine également. L’agence immobilière Barnes appelle cela une « résidence semi-principale ». Après un sondage auprès de ses clients, Barnes constate que la crise sanitaire conduit 45 % d’entre eux à repenser leur situation immobilière et cite l’exemple d’un couple prêt à vendre ses 120 m2 dans le Marais pour y racheter un pied-à-terre de 50 m2 et une maison en campagne, à une heure de Paris ».

Joseph Martin

Dans cet article : 2020, covid, immobilier, transactions



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