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AXA se concentre sur son arrivée en Egypte




Lundi 5 Janvier 2015


Au cours de l’année 2015, l’assureur français Axa pourrait entamer une activité en Egypte, ce qui confirmerait son intérêt pour l’Afrique, comme en témoigne la récente prise de contrôle du groupe sur le quatrième assureur nigérian.



Fin 2014, la multinationale n’a pas caché son projet de lancer une activité en Egypte. Ce qui devrait se concrétiser au cours de cette nouvelle année. Selon certaines informations, l’assureur s’apprêterait à présenter très bientôt, ses demandes d’autorisations préalables à l’autorité de tutelle égyptienne. Ces procédures peuvent n’être que de simples formalités puisque c’est le président égyptien Abdel Fattah Al Sissi lui-même qui a révélé en novembre dernier, lors d’une de ses visites officielles en France, l’intérêt d’AXA de s’implanter dans son pays. Il avait d’ailleurs mis à profit ce déplacement pour rencontrer le Président Directeur général du groupe d'assurances, Henri de Castries. 

Axa en Egypte : un choix bénéfique pour les deux parties

L’arrivée d’AXA  pourrait être bénéfique pour l’Egypte et réciproquement. D’après une étude se Swiss RE, l’Egypte, malgré ses 80 millions d’habitants, montre un « très faible taux de pénétration de l’assurance, soit 0,7 % du PIB ». Il s’agit ainsi, d’une opportunité pour le groupe français, surtout qu’il cherche à gagner du terrain en Afrique.

En effet, début décembre, Axa a pris le contrôle du quatrième assureur au Nigéria, troisième marché de l’assurance sur le continent noir. Un belle réussite pour l’entreprise française, qui s’est implanté pour la première fois de son histoire hors du Maghreb (Maroc, Algérie) et de l’Afrique francophone (Côte d'Ivoire, Cameroun, Gabon et Sénégal). 

Avec un taux de pénétration de l’assurance encore très faible (à peine 0,70 % du produit intérieur brut, selon la même étude de Swiss Re), l’Egypte offre des perspectives plutôt alléchantes.
AXA est à la recherche de relais de croissance dans les pays émergents et ne cache pas sa volonté de se renforcer encore en Afrique subsaharienne. 


Joseph Martin




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