Des conditions de travail sous pression
Selon le reportage, dans certaines régions, jusqu’à 70 % des salariés quittent leur poste en une année, un indicateur du stress ressenti par les employés. Ces derniers doivent remplir des tâches chronométrées, notamment le rangement des rayons, sous peine de remontrances sévères. Un ancien employé témoigne : « La cadence imposée est inhumaine, et les remarques incessantes brisent le moral. »
L’entreprise affirme que les délais impartis sont une simple « indication pour mieux organiser les plannings ». Cependant, plusieurs documents internes pointent des pratiques de surveillance stricte, aggravant les tensions. En 2022, la direction avait même reconnu l’existence de « recueils de faits », recensant les erreurs des salariés, avant d’assurer avoir abandonné cette méthode.
L’entreprise affirme que les délais impartis sont une simple « indication pour mieux organiser les plannings ». Cependant, plusieurs documents internes pointent des pratiques de surveillance stricte, aggravant les tensions. En 2022, la direction avait même reconnu l’existence de « recueils de faits », recensant les erreurs des salariés, avant d’assurer avoir abandonné cette méthode.
Des prix bas, mais à quel prix ?
Action s’appuie sur un modèle de vente rapide de produits à bas coût. Avec 2 755 magasins dans 12 pays européens, l’enseigne optimise ses marges grâce à une logistique rigoureuse et une réduction des coûts d’exploitation, souvent au détriment des conditions de travail. Les faibles rémunérations, alliées à des emplois précaires, permettent de limiter les dépenses. L’inspecteur du travail interviewé résume : « Ce modèle génère des bénéfices, mais au prix d’une santé mentale et physique mise à mal. »
Face aux critiques, Action réfute les chiffres avancés par le reportage. Selon un porte-parole, « notre méthodologie respecte les normes du secteur ». Concernant les accidents du travail, l’entreprise affirme n’avoir « aucune raison de croire » qu’ils sont plus fréquents que chez ses concurrents. Quant aux salariés, si certains dénoncent une atmosphère pesante, d’autres, plus rares, relativisent. Un employé actuel indique : « La pression existe, mais ce n’est pas insurmontable si l’on s’adapte. »
Face aux critiques, Action réfute les chiffres avancés par le reportage. Selon un porte-parole, « notre méthodologie respecte les normes du secteur ». Concernant les accidents du travail, l’entreprise affirme n’avoir « aucune raison de croire » qu’ils sont plus fréquents que chez ses concurrents. Quant aux salariés, si certains dénoncent une atmosphère pesante, d’autres, plus rares, relativisent. Un employé actuel indique : « La pression existe, mais ce n’est pas insurmontable si l’on s’adapte. »