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Air France cherche à faire partir 465 personnes




Jeudi 9 Mai 2019


La compagnie aérienne se prépare à un nouveau bras de fer avec les syndicats alors qu’un plan de départs volontaires va être annoncé la semaine prochaine. Le personnel en aéroports français devrait être le premier touché.



Creative Commons - Pixabay
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Air France-KLM doit encore réduire le poids des dépenses. Le gros de la crise interne est à peine passé qu’une nouvelle crise devrait survenir avec l’annonce d’un plan social. Un plan de départs volontaires va en effet être annoncé la semaine prochaine. La direction vise 465 départs. « Selon les syndicats, Orly et Marseille seront les escales les plus touchées, avec 63 emplois supprimés pour chacune, suivies de près par Ajaccio (54 postes) et Bastia (50). De nombreuses bases régionales seront également concernées : 39 suppressions de postes à Nice, 37 à Bordeaux, 35 à Strasbourg, 29 à Toulouse, 27 à Lyon, 21 à Toulon, 18 à Mulhouse, 16 à Nantes et 13 à Montpellier. Ce plan devrait proposer les mêmes conditions de départ que les précédents : une somme versée proportionnelle à l’ancienneté du salarié, des possibilités de reconversion dans le bassin d’emploi, des mobilités internes… » rapporte Le Parisien-Aujourd’hui en France.
 
Le quotidien français nuance cette annonce en précisant qu’Air France va présenter un plan prévisionnel pour l’emploi de l’entreprise. Ce plan prévoirait notamment la création de 1 000 postes cette année. « Dans un autre registre, la compagnie devrait présenter un nouveau plan de vol pour les court-courriers. La compagnie pourrait réduire les rotations de 10 à 15 % entre la saison hiver 2019 et la saison été 2020. Plusieurs lignes transversales entre des villes régionales devraient être supprimées. Ce premier plan de départs volontaires de l’ère Ben Smith intervient dans un contexte morose pour la compagnie qui doit impérativement réduire ses coûts. Le groupe franco néerlandais Air France-KLM a annoncé une perte d’exploitation de 303 millions d'euros au premier trimestre contre -185 millions un an plus tôt pourtant pénalisé par les effets de la grève à Air France. Comme les autres compagnies aériennes, la hausse des carburants (+140 millions d'euros pendant cette période) est venue en grande partie plomber les comptes » lit-on plus loin.

Joseph Martin




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