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Corporate management
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La communication est l’art de parler du bon sujet au bon moment. Ainsi, fanfaronner autour d’une introduction en bourse après avoir licencié massivement et quand l’essentiel des concurrents sont à l’agonie peut être qualifié de faute de communication. Mais de ce point de vue, la startup devenu groupe planétaire Airbnb n’en est pas à son coup d’essai. L’histoire d’une réussite qui fait trembler les hôtels et loueurs traditionnels continue dans la même lancée.
« Airbnb a relevé au dernier moment sa fourchette de prix et vise une valorisation proche de 42 milliards de dollars (34,7 milliards d’euros). Est-ce sa capacité de réaction que les investisseurs s’apprêtent à saluer ? Dès l’émergence de la pandémie aux Etats-Unis, Airbnb a licencié un quart de ses effectifs – 1 800 employés –, freiné ses dépenses publicitaires, levé 2 milliards de dollars et interrompu ses projets alternatifs – expériences, distribution d’hôtels – pour se recentrer sur la location de courte durée » explique Le Monde.
Dans les faits Airbnb est de moins en moins le site qui arrange les voyageurs et permet d’arrondir ses fins de mois. De plus en plus, les loueurs se professionnalisent et il est de plus en plus courant d’utiliser le site en lieu et place d’hôtels. Devenant tout simplement le fossoyeur d’un secteur aujourd’hui sinistré.
« La communication du groupe s’efforce toujours de mettre en avant ceux qui, comme ses fondateurs en 2007, arrondissent leurs fins de mois et soufflent leurs bonnes adresses. Mais la part de loueurs ne possédant qu’une annonce n’est plus que de 37 %, en baisse de dix points par rapport à 2018, selon le site spécialisé SeeTransparent. Des groupes comme Sonder, implanté aux Etats-Unis et en Europe, se multiplient pour proposer leurs appartements sur Airbnb… et ses concurrents. Pour Airbnb, ces loueurs professionnels sont à la fois une garantie d’activité et une menace : ils ont les moyens de fidéliser leurs clients et les écarter de la plate-forme, et placent leurs annonces sur les autres distributeurs en ligne, dont l’offre rattrape ainsi celle d’Airbnb » souligne le quotidien.
« Airbnb a relevé au dernier moment sa fourchette de prix et vise une valorisation proche de 42 milliards de dollars (34,7 milliards d’euros). Est-ce sa capacité de réaction que les investisseurs s’apprêtent à saluer ? Dès l’émergence de la pandémie aux Etats-Unis, Airbnb a licencié un quart de ses effectifs – 1 800 employés –, freiné ses dépenses publicitaires, levé 2 milliards de dollars et interrompu ses projets alternatifs – expériences, distribution d’hôtels – pour se recentrer sur la location de courte durée » explique Le Monde.
Dans les faits Airbnb est de moins en moins le site qui arrange les voyageurs et permet d’arrondir ses fins de mois. De plus en plus, les loueurs se professionnalisent et il est de plus en plus courant d’utiliser le site en lieu et place d’hôtels. Devenant tout simplement le fossoyeur d’un secteur aujourd’hui sinistré.
« La communication du groupe s’efforce toujours de mettre en avant ceux qui, comme ses fondateurs en 2007, arrondissent leurs fins de mois et soufflent leurs bonnes adresses. Mais la part de loueurs ne possédant qu’une annonce n’est plus que de 37 %, en baisse de dix points par rapport à 2018, selon le site spécialisé SeeTransparent. Des groupes comme Sonder, implanté aux Etats-Unis et en Europe, se multiplient pour proposer leurs appartements sur Airbnb… et ses concurrents. Pour Airbnb, ces loueurs professionnels sont à la fois une garantie d’activité et une menace : ils ont les moyens de fidéliser leurs clients et les écarter de la plate-forme, et placent leurs annonces sur les autres distributeurs en ligne, dont l’offre rattrape ainsi celle d’Airbnb » souligne le quotidien.
