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Aribus livre son 10 000ème appareil à Singapore Airlines




Vendredi 14 Octobre 2016


La société européenne d’aviation vient de livrer son 10 000ème appareil. La société lancée à la fin des années 1960 a mis du temps à décoller pour finalement s’imposer au sommet dans une concurrence toujours d’actualité mais désormais aussi historique avec Boeing.



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« Le cap est symbolique, il n'en est pas moins historique. 42 ans après le premier vol commercial de l'A300, le premier avion développé par le groupe, Airbus a livré vendredi 14 octobre le 10.000ème appareil de son histoire, un long-courrier A350-900 à Singapore Airlines » écrit le magazine Challenges dans un article qui revient sur la fabuleuse épopée du groupe européen.
« Il avait fallu 19 ans pour franchir la barre des 1.000 appareils livrés, il n'aura fallu que 19 mois pour livrer les 1.000 derniers (…) Nous avons toujours été ambitieux et visionnaires, pourquoi ne pas le rester? » a déclarer le président du groupe, Tom Enders lors de la livraison à la compagnie aérienne asiatique. Rappelant que pour les dix mille prochains appareils, Airbus visait une échéance de seulement dix ans.

« 10.000 avions livrés par Airbus, près de 6.800 autres en carnet de commandes, 55.000 salariés et 45,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires... Difficile de reconnaître le petit Poucet européen lancé à la fin des années 60 à l'assaut des géants américains » commente Challenges. Le magazine rappelle que la société est lancée à la fin des années 1960 dans un projet dingue de coopération industrielle entre la France et l’Allemagne : « Face à des géants américains qui trustent 80% du marché, le pari, un peu fou à l'époque, est de concurrencer les triréacteurs du marché, comme le Lockheed Tristar, le Douglas DC-10 ou le Boeing 727, avec le premier biréacteur commercial de l'histoire ».

Air France passe logiquement la première commande puis Lufthansa avant que Korean Ai rejoigne la liste des premiers clients. « Le premier vol commercial a lieu en 1974, entre Londres et Paris. L'objectif est tenu: l'A300 consomme 20% de carburant de moins que les triréacteurs américains concurrents » lit-on plus loin. Bien des rebondissements plus tard, Airbus gagne en compétitivité et se frotte à Boeing dans une féroce concurrence encore très actuelle.

Lire la rétrospective du magazine Challenges en intégralité

Joseph Martin




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