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BCE et risque de déflation, un enjeu de taille pour Mario Draghi




Vendredi 4 Décembre 2015


Mario Draghi a annoncé un renforcement de sa politique pour combattre le risque de déflation, mais les attentes des italiens sont loin d’être comblées.



Source : Pixabay, image libre de droits.
Source : Pixabay, image libre de droits.
Face sur la timide reprise, Mario Draghi, le président de l'institution de la Banque centrale européenne (BCE) à Francfort, a annoncé un renforcement de sa politique. Mais ce renforcement ne semble pas combler l’attente des italiens.

Un article en ligne du journal Le Point explique que « pour inciter les banques de la zone euro à prêter davantage plutôt qu'à déposer leurs liquidités excédentaires le soir au guichet de la BCE, celle-ci va augmenter le taux d'intérêt qu'elle facture désormais aux banques, au lieu de les rémunérer. »
 

« Racheter de la dette des collectivités locales »

L’article du Point explique que « déjà négatif, ce taux de "facilité de dépôts" va passer de - 0,2 à - 0,3 %, ce qui devrait théoriquement faire baisser l'euro, les banques étant incitées à investir dans des pays où l'argent est mieux rémunéré. »

Il ajoute que « Mario Draghi a aussi annoncé le prolongement de son programme massif de rachat d'actifs financiers, notamment de dettes publiques, jusqu'en mars 2017 contre septembre 2016 auparavant. », ajoutant que « les 60 milliards d'euros qu'elle investit chaque mois (dont 40 sur les dettes publiques) pourront désormais servir à racheter de la dette des collectivités locales de la zone euro, et non seulement celle des États ou des institutions de la zone euro. Et quand les titres de dette qu'elle détient déjà arriveront à échéance, elle réinvestira le même montant sur d'autres actifs. »

De plus, « en accélérant encore l'utilisation de sa planche à billets par l'achat massif de titres sur les marchés, la BCE fait chuter leurs taux d'intérêt, ce qui entraîne une baisse du coût des emprunts, non seulement pour les États, qui ne se sont jamais endettés à si bon compte, mais aussi pour les entreprises et les ménages. »

Ainsi, l’article précise qu’ « elle espère que cela se traduira par un renforcement de la consommation et de l'investissement pour contrer le ralentissement de la croissance mondiale et la matérialisation éventuelle de risques géopolitiques. »

Lire l'intégralité de l'article du Point ici
 

Sébastien Arnaud




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