Une surtaxe de 40 % : « la taxation du Made in France »
La réforme fiscale en préparation prévoit une surtaxe sur les bénéfices des entreprises réalisant plus de trois milliards d’euros de chiffre d’affaires. L’objectif affiché est d’assurer des recettes fiscales supplémentaires pour contenir le déficit public. Selon les projections, cette surtaxe pourrait rapporter huit milliards d’euros à l’État en 2025.
Mais pour Bernard Arnault, cette mesure est une aberration économique. Il l’a qualifiée de « taxe sur le Made in France », estimant qu’elle incitera les grandes entreprises à délocaliser une partie de leur production. « Aux États-Unis, les impôts baissent à 15 %, les ateliers sont subventionnés. Et en France, on les augmente de 40 % ? Pour pousser à la délocalisation, c’est idéal ! », a-t-il ironisé lors de son intervention. Ce déséquilibre, selon les patrons d’industrie, fragiliserait l’attractivité de la France face à des concurrents plus compétitifs sur le plan fiscal.
Mais pour Bernard Arnault, cette mesure est une aberration économique. Il l’a qualifiée de « taxe sur le Made in France », estimant qu’elle incitera les grandes entreprises à délocaliser une partie de leur production. « Aux États-Unis, les impôts baissent à 15 %, les ateliers sont subventionnés. Et en France, on les augmente de 40 % ? Pour pousser à la délocalisation, c’est idéal ! », a-t-il ironisé lors de son intervention. Ce déséquilibre, selon les patrons d’industrie, fragiliserait l’attractivité de la France face à des concurrents plus compétitifs sur le plan fiscal.
Entreprises et gouvernement : une bataille d’arguments
Si Bernard Arnault n’est pas seul à dénoncer cette surtaxe, le gouvernement, lui, défend fermement la mesure. Laurent Marcangeli, ministre de l’Action publique, de la Fonction publique et de la Simplification, parle d’un « mal nécessaire ». Dans une interview sur RTL, il a expliqué que cette hausse de l’impôt sur les entreprises est indispensable pour contenir le déficit public, qui atteint des niveaux critiques;
Face aux critiques, le gouvernement tente de rassurer en affirmant que cette surtaxe ne durerait qu’une seule année. Une promesse qui laisse sceptique Bernard Arnault : « Qui va baisser les impôts de 40 % après les avoir augmentés de 40 % ? Personne n’y croit », a-t-il déclaré.
Face aux critiques, le gouvernement tente de rassurer en affirmant que cette surtaxe ne durerait qu’une seule année. Une promesse qui laisse sceptique Bernard Arnault : « Qui va baisser les impôts de 40 % après les avoir augmentés de 40 % ? Personne n’y croit », a-t-il déclaré.