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Brexit : les délocalisations de Londres vers Paris se font encore attendre




Mardi 26 Juin 2018


Alors que les délocalisations de banques avaient été annoncées en cas de vote du Brexit, les banques n’ont pas opéré d’exode massif vers des pays de l’UE et notamment la France. A neuf mois de la sortie effective du Royaume-Uni, la question se pose pour les établissements qui avaient annoncé leur déménagement.



Creative Commons - Pixabay
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Ce n’est pas forcément qu’elle n’était pas présente en France ou dans d’autres pays d’Union européenne mais plutôt qu’elle gérait une grosse partie de leurs activités européennes depuis Londres. Les grands établissements bancaires avaient été parmi les premiers opérateurs économiques à annoncer le déménagement en cas de Brexit. Deux ans après le vote, les grandes annonces ont fait place à des projets plus petits bras alors que le Brexit doit être effectif à la fin du mois de mars 2019.
 
« Les transferts de banquiers depuis Londres annoncés dans la foulée du référendum du 23 juin 2016 tardent à se matérialiser. HSBC, qui avait promis 1.000 relocalisations, n’a créé que quelques emplois. Bank of America et JP Morgan vont transférer 200 postes chacune. L’Autorité bancaire européenne prépare son déménagement dans la capitale pour mars prochain » rappelle La Tribune.fr . Et d’ajouter que « Francfort paraissait tenir la corde devant Paris, concurrencée également par Dublin, Luxembourg ou Amsterdam. Personne ne croyait pour autant à un "Brexodus", un exode massif de banquiers vers l'Europe continentale. Une enquête de l'agence Reuters au printemps a montré que les banques présentes à Londres avaient divisé par deux leurs anticipations de redéploiement d'effectifs lié au Brexit depuis l'automne, en particulier vers Francfort : environ 5.000 postes seraient susceptibles d'être relocalisés, dont un peu plus de 2.200 à Paris. »

Avec plusieurs prévisions à l’emporte pièce qui ont systématiquement été remises en question en l’espace de quelques mois, il est difficile de discerner ce qui est crédible. D’autant que la situation britannique reste difficile à analyser avec un bras de fer constant entre les tenants d’une sortie durer et ceux qui cherchent à aménager la relation avec des accords bilatéraux.

Lire en intégralité l’article sur le site de La Tribune



Dans cet article : Brexit, La Tribune.fr, Londres, Paris, Royaume-Uni, UE



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