Les griefs de la Commission : abus et pratiques d’exclusion
Selon les informations publiées par le Financial Times et reprises par Reuters, Bruxelles examine des soupçons de « dénigrement anticoncurrentiel » à l’encontre de produits concurrents. Ces pratiques consisteraient à discréditer des vaccins alternatifs auprès des autorités de santé ou des prescripteurs afin de favoriser les produits Sanofi.
La Commission n’a pas nommé officiellement l’entreprise dans son communiqué initial, mais Sanofi a confirmé être visée. L’institution rappelle que les abus de position dominante, prohibés par l’article 102 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, peuvent être sanctionnés par des amendes allant jusqu’à 10 % du chiffre d’affaires mondial. Elle précise également que « les inspections ne signifient pas que l’entreprise est coupable de comportement anticoncurrentiel », souligne Le Monde.
Sanofi affirme pour sa part être « assuré d’avoir respecté les règles et réglementations concernées » et assure qu’il « coopérera pleinement avec la Commission européenne ». L’annonce de l’enquête a eu un impact immédiat sur les marchés financiers. L’action Sanofi a reculé avant de se stabiliser en fin de séance, limitant sa perte à environ 0,5 %.
La Commission n’a pas nommé officiellement l’entreprise dans son communiqué initial, mais Sanofi a confirmé être visée. L’institution rappelle que les abus de position dominante, prohibés par l’article 102 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, peuvent être sanctionnés par des amendes allant jusqu’à 10 % du chiffre d’affaires mondial. Elle précise également que « les inspections ne signifient pas que l’entreprise est coupable de comportement anticoncurrentiel », souligne Le Monde.
Sanofi affirme pour sa part être « assuré d’avoir respecté les règles et réglementations concernées » et assure qu’il « coopérera pleinement avec la Commission européenne ». L’annonce de l’enquête a eu un impact immédiat sur les marchés financiers. L’action Sanofi a reculé avant de se stabiliser en fin de séance, limitant sa perte à environ 0,5 %.
Un marché sous pression réglementaire
Le secteur des vaccins antigrippaux est dominé par quelques grands laboratoires : Sanofi, GSK, CSL Seqirus et Viatris. En Europe, Sanofi occupe une position centrale, avec plusieurs vaccins commercialisés chaque année dans le cadre des campagnes de santé publique. Un marché d’une valeur de plusieurs dizaines de milliards d’euros qui revient chaque année.
Le groupe français a déjà fait l’objet de sanctions en matière de concurrence. En France, il a été condamné à verser plus de 150 millions d’euros à l’Assurance-maladie pour avoir freiné l’arrivée de génériques concurrents de son anticoagulant Plavix. Cet antécédent alimente la méfiance des régulateurs européens.
Le groupe français a déjà fait l’objet de sanctions en matière de concurrence. En France, il a été condamné à verser plus de 150 millions d’euros à l’Assurance-maladie pour avoir freiné l’arrivée de génériques concurrents de son anticoagulant Plavix. Cet antécédent alimente la méfiance des régulateurs européens.