Des réformes suspendues, un secteur paralysé
L'un des premiers impacts de la chute du gouvernement réside dans le blocage des dispositions incluses dans le projet de loi de finances pour 2025. Ces mesures, bien qu’incomplètes, représentaient un espoir pour un secteur fragilisé. Parmi elles, figuraient l’élargissement du prêt à taux zéro (PTZ) à tout le territoire pour les primo-accédants, la défiscalisation des donations pour l’acquisition de résidences principales neuves, et une baisse de la ponction fiscale sur les organismes HLM.
Selon la Fédération française du bâtiment, « sans budget 2025, c’est le chaos promis pour la filière construction ». Une affirmation qui prend tout son sens alors que les délivrances de permis de construire continuent de chuter, et que les ventes de logements anciens s’effondrent. Par ailleurs, plus de 2,7 millions de ménages attendent actuellement un logement social, un chiffre record en constante augmentation.
Selon la Fédération française du bâtiment, « sans budget 2025, c’est le chaos promis pour la filière construction ». Une affirmation qui prend tout son sens alors que les délivrances de permis de construire continuent de chuter, et que les ventes de logements anciens s’effondrent. Par ailleurs, plus de 2,7 millions de ménages attendent actuellement un logement social, un chiffre record en constante augmentation.
Les acteurs du logement face à l’incertitude
Les collectivités locales, essentielles au financement des travaux publics, se retrouvent également dans une situation précaire. Francis Dubrac, dirigeant d’une entreprise de travaux publics de 400 salariés, exprime son inquiétude : « Si les collectivités décident de faire des économies, elles ne construiront plus de routes, ne rénoveront plus d’écoles ou repousseront des projets cruciaux. C’est une forte inquiétude, car on ne sait pas où l’on va ».
Cette incertitude a des répercussions directes sur l’emploi dans le bâtiment, un secteur déjà peu attractif. Pour de nombreux entrepreneurs, comme Francis Dubrac, devoir se séparer des jeunes employés qu’ils ont formés et intégrés serait un véritable crève-cœur. Les entreprises, grandes consommatrices de fonds publics, peinent à établir des plans d’investissement ou à recruter. Sur les chantiers, l’inquiétude est palpable. Carlos Fardila, ouvrier dans les travaux publics depuis plus de 40 ans, résume la situation : « Une société a besoin d’un peu de visibilité. Si elle ne peut pas investir ou embaucher, que fait-elle ? ».
Cette incertitude a des répercussions directes sur l’emploi dans le bâtiment, un secteur déjà peu attractif. Pour de nombreux entrepreneurs, comme Francis Dubrac, devoir se séparer des jeunes employés qu’ils ont formés et intégrés serait un véritable crève-cœur. Les entreprises, grandes consommatrices de fonds publics, peinent à établir des plans d’investissement ou à recruter. Sur les chantiers, l’inquiétude est palpable. Carlos Fardila, ouvrier dans les travaux publics depuis plus de 40 ans, résume la situation : « Une société a besoin d’un peu de visibilité. Si elle ne peut pas investir ou embaucher, que fait-elle ? ».