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Commerce : après les attentats, une chute de l’activité




Mardi 22 Décembre 2015


Le rapport mensuel du bureau d'études de la fédération des commerces spécialisés (Procos) montre une très forte baisse de l’activité commerciale en France, à la suite des attentats qui se sont déroulés le 13 novembre dernier à Paris.



Source : Pixabay, image libre de droits.
Source : Pixabay, image libre de droits.
Une importante baisse de l'activité commerciale a été constaté par le rapport du bureau d’études de la fédération des commerces spécialisés (Procos) après les attentats du 13 novembre.

Un article en ligne du journal Le Point, explique les raisons d’une telle baisse de l’activité commerciale.
 

« Un terrible mois de novembre »

L’article souligne que « le titre du rapport mensuel de la fédération Procos, paru le 22 décembre, est éloquent », ajoutant que « le bureau d'études de cette association regroupant plus de 260 enseignes spécialisées révèle un effondrement de l'activité le mois dernier. »

L'étude, qui a été réalisée dans 15 agglomérations de France, explique que « l'activité du commerce de détail spécialisé accuse un net repli en novembre en finissant à - 4,9 % (par rapport à novembre 2014). » L’article ajoute que « le mois avait pourtant bien commencé, mais les attentats terroristes du 13 novembre ont stoppé l'élan de consommation. »

Ainsi, « dans la semaine qui a suivi les attaques, le chiffre d'affaires des boutiques s'est effondré de 50 %. La baisse s'est stabilisée autour de - 30 % dans la semaine du 16 novembre, avant de remonter à - 10 % la semaine du 23 novembre. »

Par ailleurs, le Point ajoute que « c'est la capitale qui a subi les plus fortes chutes. Mais les résultats des enseignes des agglomérations de province comme des centres commerciaux des villes moyennes ont également été affectés (- 7 %). Curieusement, les banlieues ont mieux résisté (- 3,7 % en moyenne, dont - 2,9 % pour les centres commerciaux et - 4,6 % pour les parcs d'activités). Le sud de la France a été, quant à lui, presque épargné. »

Selon le bureau d'études Procos, « si l'alimentaire et l'hygiène, la beauté et la santé tirent leur épingle du jeu, le textile, les loisirs et encore la restauration sont (davantage) à la peine. » Mais il précise que « sur une plus longue période, l'activité du commerce spécialisé reste stable si l'on observe les 11 derniers mois. »

Lire l’intégralité de l’article du Point ici.
 

Sébastien Arnaud




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