La Convention paneuro-méditerranéenne : un levier pour simplifier le commerce
La Convention paneuro-méditerranéenne (PEM), adoptée en 2012, regroupe 25 membres, dont l’Union européenne, plusieurs pays européens non membres de l’UE, ainsi que des nations d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. L’objectif principal de cet accord est d’harmoniser les règles commerciales entre les pays signataires, notamment en matière d’origine des produits. Cette harmonisation permet aux entreprises de bénéficier de réductions tarifaires tout en simplifiant les démarches administratives associées au commerce transfrontalier.
Un des principaux atouts de la PEM est sa gestion des "règles d'origine". Ces règles déterminent dans quelle mesure un produit peut être considéré comme provenant d’un pays membre, ce qui conditionne son accès préférentiel aux marchés. Par exemple, un produit manufacturé en partie au Royaume-Uni et en partie dans l’UE pourrait bénéficier d’un tarif réduit dans le cadre de la PEM, une simplification particulièrement utile pour les industries à chaînes d’approvisionnement complexes, comme l’automobile ou l’électronique.
Un des principaux atouts de la PEM est sa gestion des "règles d'origine". Ces règles déterminent dans quelle mesure un produit peut être considéré comme provenant d’un pays membre, ce qui conditionne son accès préférentiel aux marchés. Par exemple, un produit manufacturé en partie au Royaume-Uni et en partie dans l’UE pourrait bénéficier d’un tarif réduit dans le cadre de la PEM, une simplification particulièrement utile pour les industries à chaînes d’approvisionnement complexes, comme l’automobile ou l’électronique.
Une opportunité économique pour le Royaume-Uni
Depuis le 1ᵉʳ janvier 2021, le Royaume-Uni a quitté à la fois le marché unique et l’union douanière de l’Union européenne dans le cadre du Brexit. Bien que des accords commerciaux bilatéraux aient été mis en place, des entreprises britanniques rencontrent toujours des obstacles, notamment en termes de coûts logistiques et de délais dans les échanges. L’intégration à la PEM pourrait atténuer ces difficultés.
Les bénéfices potentiels incluent :
• Réduction des coûts commerciaux : Les entreprises britanniques exportatrices vers l’UE et d’autres pays membres de la PEM pourraient voir une diminution significative des droits de douane.
• Amélioration des chaînes d’approvisionnement : Les industries dépendantes de composants importés depuis l’UE pourraient réduire leurs coûts et optimiser leurs flux logistiques.
• Renforcement de la compétitivité : Un accès facilité aux marchés pourrait redonner un avantage stratégique aux entreprises britanniques dans certains secteurs clefs.
Cependant, l’adhésion à la PEM ne serait pas sans contreparties. Le Royaume-Uni devrait accepter certaines règles communes, notamment sur les normes d’origine et le contrôle des produits. Cela pourrait être perçu comme une contrainte politique par les défenseurs d’une souveraineté commerciale totale post-Brexit.
Les bénéfices potentiels incluent :
• Réduction des coûts commerciaux : Les entreprises britanniques exportatrices vers l’UE et d’autres pays membres de la PEM pourraient voir une diminution significative des droits de douane.
• Amélioration des chaînes d’approvisionnement : Les industries dépendantes de composants importés depuis l’UE pourraient réduire leurs coûts et optimiser leurs flux logistiques.
• Renforcement de la compétitivité : Un accès facilité aux marchés pourrait redonner un avantage stratégique aux entreprises britanniques dans certains secteurs clefs.
Cependant, l’adhésion à la PEM ne serait pas sans contreparties. Le Royaume-Uni devrait accepter certaines règles communes, notamment sur les normes d’origine et le contrôle des produits. Cela pourrait être perçu comme une contrainte politique par les défenseurs d’une souveraineté commerciale totale post-Brexit.
Améliorer le commerce entre l’Europe et le Royaume-Uni
Pour l’Union européenne, proposer au Royaume-Uni de rejoindre la PEM est un acte stratégique. Cette intégration renforcerait la stabilité des relations commerciales tout en consolidant les chaînes d’approvisionnement entre l’UE et son voisin britannique. Maroš Šefčovič, commissaire européen au commerce, a déclaré à Davos que cette initiative reflète la volonté de l’UE de travailler de manière constructive avec le Royaume-Uni sans rouvrir les débats sur le Brexit.
Cette proposition s’inscrit également dans une logique plus large de coopération économique régionale. En étendant les avantages de la PEM au Royaume-Uni, l’UE espère minimiser les perturbations commerciales tout en préservant les intérêts de ses propres entreprises.
Cette proposition s’inscrit également dans une logique plus large de coopération économique régionale. En étendant les avantages de la PEM au Royaume-Uni, l’UE espère minimiser les perturbations commerciales tout en préservant les intérêts de ses propres entreprises.
Des réticences politiques britanniques
Malgré les avantages économiques potentiels, le gouvernement britannique aborde cette proposition avec prudence. Jonathan Reynolds, secrétaire d’État britannique aux entreprises, a assuré que l’intégration à la PEM ne compromettrait pas les "lignes rouges" établies par le Brexit, à savoir une indépendance vis-à-vis du marché unique et de l’union douanière.
Cette position reflète une volonté de trouver un équilibre entre les bénéfices économiques d’une coopération accrue et la nécessité de respecter les engagements pris auprès des électeurs. Keir Starmer, Premier ministre, a affirmé qu’il n’était pas question de réintégrer des structures européennes antérieures, tout en explorant des options pour une "relation commerciale stable et constructive".
Cette position reflète une volonté de trouver un équilibre entre les bénéfices économiques d’une coopération accrue et la nécessité de respecter les engagements pris auprès des électeurs. Keir Starmer, Premier ministre, a affirmé qu’il n’était pas question de réintégrer des structures européennes antérieures, tout en explorant des options pour une "relation commerciale stable et constructive".