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Croissance : ralentissement au troisième trimestre 2015




Jeudi 28 Janvier 2016


Au quatrième trimestre 2015, la croissance française a subit un ralentissement, même si la l'investissement a permis de compenser une faiblesse de la consommation des ménages.



Source : Pixabay, image libre de droits.
Source : Pixabay, image libre de droits.
Selon une dépêche de l’agence de presse Reuters, « le produit intérieur brut de la période est ressorti en hausse de 0,2%, un niveau conforme aux attentes des économistes, selon une première estimation publiée vendredi par l'Insee. »
Ce dernier a apporté confirmation concernant « la hausse de 0,3% enregistrée au troisième trimestre, ce qui fait que, sur l'ensemble de 2015, l'économie française à crû en moyenne de 1,1%, son niveau le plus élevé depuis 2011, après +0,2% en 2014. »

Une prévision de 1,0%

Michel Sapin, le ministre des Finances, constate que « malgré les conséquences inévitables des attentats (...) les Français n'ont pas baissé les bras » au dernier trimestre. Il a ajouté que « l'investissement des entreprises a augmenté de 2% en 2015, la construction repart enfin en fin d'année », assurant que « la reprise doit s'amplifier en 2016 et nous permettre d'avoir plus d'emplois. C'est notre priorité. »
Ludovic Martin, économiste au Crédit agricole, souligne que la composition du PIB du dernier trimestre est « hétérodoxe ».  Il explique que « la croissance française est d'habitude tirée par la consommation des ménages mais là elle baisse de 0,4%, ce qui est dû assez largement aux attentats et aux températures douces. »
L'économiste du Crédit Agricole constate aussi que « dans le même temps, l'investissement des entreprises progresse pour le quatrième trimestre consécutif, affichant son plus haut niveau depuis début 2008, avant la crise, et ‘sa hausse, à défaut d'être forte, commence à s'installer dans la durée’ », constate l'économiste du Crédit Agricole.
Bonne nouvelle également, « l’investissement des ménages (+0,1%) a mis fin à neuf trimestres consécutifs de recul, ce qui est cohérent avec la meilleure orientation du marché immobilier. » 
Et ce changement prévoit de bonnes nouvelles pour 2016 « alors que le marasme de la construction a coûté ces deux dernières années de l'ordre de 0,4 point en moyenne à la croissance française. »

Joseph Martin




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