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Disney en forme au troisième trimestre 2025 avec un bénéfice en hausse




Mercredi 6 Août 2025


La machine Disney tourne à plein régime. Entre un rebond du streaming, des parcs en grande forme et un gros coup avec la NFL, le groupe de divertissement a publié des résultats largement supérieurs aux attentes.



Résultat net en hausse : le streaming redonne des couleurs

 

Le groupe a annoncé le 6 aout 2025 une hausse de 16 % de son bénéfice ajusté par action, qui atteint 1,61 dollar (1,47 euro) sur le trimestre clos fin juin. Le marché anticipait 1,47 dollar, selon le consensus LSEG. Du coup, Disney ajuste aussi sa trajectoire annuelle, avec une prévision de bénéfice par action relevée à 5,85 dollars.
La raison principale ? Le redressement de la branche streaming, notamment dans le sport, alors que le public continue de se détourner de la télévision linéaire. Bob Iger, le PDG, l’assure : “Avec des plans ambitieux pour toutes nos entreprises, nous n'avons pas fini de construire et nous sommes enthousiastes pour l'avenir de Disney”.

 





Disney a également frappé un grand coup en signant un accord stratégique avec la NFL (National Football League), qui entre à hauteur de 10 % au capital d’ESPN, la branche sport du groupe. Un mouvement fort qui s’inscrit dans le repositionnement offensif de Disney dans le streaming sportif.
Dès le 21 août 2025, l’application ESPN sera lancée au prix de 29,99 dollars par mois, avec une offre musclée : catch, football américain, et à partir de 2026, la diffusion exclusive des événements WWE Premium Live, y compris le très attendu WrestleMania. Coût de l’accord avec la WWE : 1,6 milliard de dollars, selon le Wall Street Journal.


​Des parcs toujours très rentables malgré la concurrence

L’autre bonne surprise vient des parcs à thème américains, qui affichent une hausse de 13 % de leur bénéfice d’exploitation, à 2,5 milliards de dollars. Mieux : Walt Disney World à Orlando enregistre un chiffre d’affaires record, selon le directeur financier Hugh Johnston, malgré l’arrivée d’un nouveau concurrent majeur à quelques kilomètres : le parc Universal Epic Universe, ouvert fin mai 2025.
La progression des parcs domestiques atteint 22 %, preuve que l’attractivité reste forte, même dans un contexte d’inflation et de tensions concurrentielles.

 




Malgré ces bons résultats, l’action Disney reculait de 1,5 % avant l’ouverture de Wall Street, signe d’une prudence persistante des investisseurs, peut-être liée à la baisse du bénéfice opérationnel dans la division divertissement classique (-15 %, à 1 milliard de dollars), plombée notamment par la comparaison défavorable avec le carton de "Vice-Versa 2"un an plus tôt.
Mais avec l’intégration de Hulu dans Disney+ et un objectif ambitieux de +10 millions d’abonnés sur le trimestre en cours, Disney affiche un cap clair : consolider son socle streaming, tout en continuant d’investir dans les parcs et les contenus.


Grégoire Hernandez

Dans cet article : Disney, ESPN, parcs



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