L’instabilité politique plombe la croissance française
François Asselin, lors de son intervention sur BFM Business le 3 juillet 2024, a souligné que la période d'incertitude politique a conduit les entrepreneurs à adopter une attitude prudente. « Avant de se jeter à l'eau, les entrepreneurs font d'abord attention à leur avenir proche », a-t-il déclaré. L'instabilité politique actuelle, caractérisée par des élections législatives anticipées et des programmes politiques jugés inquiétants, a incité de nombreux entrepreneurs à suspendre leurs investissements et leurs recrutements.
Le président de la CPME a affirmé que « dans un environnement instable, peu lisible, un entrepreneur se met en mode pause ». Cette attitude d'attentisme a eu des répercussions directes sur la croissance économique du pays. « On a perdu un trimestre de croissance qu'on ne rattrapera pas », a-t-il déploré, mettant en lumière les effets immédiats de l'instabilité politique sur l'économie française.
Le président de la CPME a affirmé que « dans un environnement instable, peu lisible, un entrepreneur se met en mode pause ». Cette attitude d'attentisme a eu des répercussions directes sur la croissance économique du pays. « On a perdu un trimestre de croissance qu'on ne rattrapera pas », a-t-il déploré, mettant en lumière les effets immédiats de l'instabilité politique sur l'économie française.
Un risque de sanction de la part des marchés
Le président de la CPME n'a pas hésité à critiquer les programmes économiques des principales formations politiques en lice. Il a qualifié le programme du Nouveau Front populaire « d'effrayant » et celui du Rassemblement National de « perfectible ». Il s’oppose notablement à la retraite à 60 ans, voulue par le RN comme le NFP, mais aussi à la réinstauration de l’ISF ou à un retour en arrière concernant la réforme de l’assurance-chômage.
Mais c’est pour la suite que le risque est élevé. Il juge que les conséquences économiques de l'application de ces programmes seraient lourdes. « À la moindre faute de carre en matière économique, la sanction sera immédiate de la part des marchés, qui sont ceux qui nous prêtent de l'argent », anticipe-t-il.
Mais c’est pour la suite que le risque est élevé. Il juge que les conséquences économiques de l'application de ces programmes seraient lourdes. « À la moindre faute de carre en matière économique, la sanction sera immédiate de la part des marchés, qui sont ceux qui nous prêtent de l'argent », anticipe-t-il.