Rééquilibrage stratégique et volonté d’autonomie industrielle
Le 11 juillet 2025, Donald Trump a annoncé une surtaxe de 35 % sur plusieurs produits importés du Canada, effective à partir du 1ᵉʳ août. Sont concernés notamment l’acier, l’aluminium, les produits forestiers et certaines marchandises agroalimentaires. L’objectif, selon l’exécutif américain, est de protéger les capacités industrielles nationales et de réduire les déficits commerciaux bilatéraux.
Cette mesure s’inscrit dans une stratégie plus large de relocalisation industrielle et de sécurisation des chaînes d’approvisionnement critiques. L’administration américaine entend préserver des secteurs jugés sensibles face à la concurrence étrangère, tout en affichant une posture résolument souverainiste dans la conduite de sa politique commerciale.
Cette mesure s’inscrit dans une stratégie plus large de relocalisation industrielle et de sécurisation des chaînes d’approvisionnement critiques. L’administration américaine entend préserver des secteurs jugés sensibles face à la concurrence étrangère, tout en affichant une posture résolument souverainiste dans la conduite de sa politique commerciale.
Effets domino sur les filières globalisées et vigilance européenne
Cette décision devrait entraîner un réajustement des flux commerciaux régionaux et pourrait impacter de manière indirecte les entreprises européennes insérées dans des chaînes de production nord-américaines. Les coûts des intrants, en particulier métallurgiques, pourraient fluctuer, tandis que certaines industries françaises, notamment l’automobile ou la construction, pourraient être confrontées à des effets de bord logistiques ou tarifaires.
L’Union européenne et la France adoptent une attitude prudente mais attentive. Paris insiste sur la nécessité de préserver l’accord CETA avec Ottawa et surveille les éventuelles répercussions sur les échanges triangulaires. Pour les entreprises, l’enjeu est désormais de réévaluer les risques d’exposition à ces dynamiques commerciales et de renforcer la résilience de leurs approvisionnements.
L’Union européenne et la France adoptent une attitude prudente mais attentive. Paris insiste sur la nécessité de préserver l’accord CETA avec Ottawa et surveille les éventuelles répercussions sur les échanges triangulaires. Pour les entreprises, l’enjeu est désormais de réévaluer les risques d’exposition à ces dynamiques commerciales et de renforcer la résilience de leurs approvisionnements.