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EDF et Areva, pas de fusion mais un rapprochement




Mardi 10 Mars 2015


Dans un entretien avec l’Agence France presse, le ministre de l’Economie a expliqué que le sauvetage du groupe Areva ne passerait pas par une fusion avec EDF. Emmanuel Macron a en revanche appelé de ses vœux un rapprochement stratégique et commercial des deux entreprises.



EDF et Areva, pas de fusion mais un rapprochement
Depuis l’annonce de son bilan catastrophique, les pronostics vont bon train sur l’avenir d’Areva. Alors que le sauvetage de l’Etat ne fait plus aucun doute, c’est le gouvernement qui a pris en main une bonne partie de la communication autour de ce dossier. C’est dans cette optique qu’il faut comprendre l’entretien donné par Emmanuel Macron à l’Agence France presse (AFP). Le ministre de l’Economie a donc mis un terme à la rumeur sur la fusion d’Areva et d’EDF en expliquant que ce projet n’était pas envisagé.

Rapprochement stratégique des deux groupes

Emmanuel Macron a affirmé que EDF ne saurait être utilisé pour sauver Areva mais que dans un souci de cohérence un rapprochement était envisagé.
 
Le ministre a affirmé que des échanges « opérationnels et éventuellement capitalistiques » pourraient bien avoir lieu. Ainsi, « l'enjeu n'est en aucun cas de fusionner Areva et EDF. Ce qui a été demandé à ces entreprises, c'est de travailler à toutes les voies et moyens pour un rapprochement sur le plan commercial, sur le plan opérationnel et industriel » a-t-il déclaré à l’AFP.
 
L’idée serait ainsi d’ouvrir une réflexion sur les possibilités d’associer les deux structures dans certains domaines pour limiter les coûts. « Le travail qui est en cours, c'est donc d’abord de voir comment EDF et Areva peuvent faire mieux sur le plan commercial en France, sur certains contrats qui les lient, par exemple en matière d'approvisionnement, parce que les divergences qui ont pu exister par le passé doivent prendre fin » a expliqué Emmanuel Macron.
 
Cette version, plus probable, remet en perspective les déclarations de Ségolène Royal. La ministre de l’Ecologie avait en effet dit lundi juste avant l’entretien de son collègue à l’Economie, que « toutes les hypothèses » étaient possibles dans le rapprochement entre les deux groupes.

Joseph Martin




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