Un marché de l’emploi des cadres en berne
L’Apec dresse un constat alarmant : après une stagnation en 2024, les prévisions d’embauche plongent début 2025. Cette chute brutale s'explique par un contexte économique dégradé où la prudence domine. La confiance des entreprises dans leur activité est en nette baisse : en décembre 2024, 61 % des sociétés estimaient pouvoir anticiper leur niveau d’activité, contre 70 % trois mois plus tôt.
Jusqu’ici, les cadres bénéficiaient d’un marché de l’emploi dynamique, où les recruteurs devaient rivaliser d’offres attractives pour attirer les talents. Ce n’est plus le cas. En 2024, 41 % des entreprises avaient dû revoir leurs propositions salariales à la hausse pour convaincre des candidats, contre 56 % en 2022. Mais en 2025, cette tendance se renverse : la pression est désormais sur les épaules des cadres, contraints d’accepter des rémunérations moins avantageuses.
Jusqu’ici, les cadres bénéficiaient d’un marché de l’emploi dynamique, où les recruteurs devaient rivaliser d’offres attractives pour attirer les talents. Ce n’est plus le cas. En 2024, 41 % des entreprises avaient dû revoir leurs propositions salariales à la hausse pour convaincre des candidats, contre 56 % en 2022. Mais en 2025, cette tendance se renverse : la pression est désormais sur les épaules des cadres, contraints d’accepter des rémunérations moins avantageuses.
Un contexte économique incertain
L’économie française tourne au ralenti. L’Apec souligne une baisse de la confiance des dirigeants : seulement 59 % se disent capables d’anticiper leur niveau d’activité, contre 63 % en septembre dernier. De nombreuses entreprises privilégient désormais des contrats courts ou des missions ponctuelles plutôt que des recrutements pérennes. Les jeunes diplômés et les cadres expérimentés doivent ainsi repenser leurs stratégies de carrière.
L’industrie, qui recrutait massivement des cadres ces dernières années pour accompagner sa transformation numérique et écologique, réduit désormais la voilure. Le secteur des services, principal employeur de cadres, connaît également un coup de frein, notamment dans la finance et le conseil.
L’industrie, qui recrutait massivement des cadres ces dernières années pour accompagner sa transformation numérique et écologique, réduit désormais la voilure. Le secteur des services, principal employeur de cadres, connaît également un coup de frein, notamment dans la finance et le conseil.