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Corporate management
De la Normandie aux Bouches-du-Rhône, ExxonMobil repense son activité
Pas moins de 677 emplois sur les 2.400 que compte le groupe sont menacés par les récentes annonces d'ExxonMobil. Près du Havre, sur le site de Gravenchon, certaines structures pétrochimiques considérées comme non-viables économiquement pourraient être interrompues, notamment un vapocraqueur. De taille inadaptée, générateur de coûts opératoires et énergétiques trop importants, et même parmi les plus élevés en Europe, il a été mis au ban par la direction d'ExxonMobil.
Esso France, filiale d'ExxonMobil, a elle aussi de mauvaises nouvelles. Elle prévoit, d'ici fin 2024, de céder la raffinerie de Fos-sur-Mer, dans les Bouches-du-Rhône, à la société Rhône Energies, mais aussi celles de Toulouse et de Villette-de-Vienne, en Isère. Les 310 salariés devraient conserver leur emploi. Cette décision s'inscrit dans un contexte où le secteur pétrochimique global réévalue ses actifs face à une demande fluctuante et à des exigences environnementales accrues. Les marchés ont réagi très favorablement à cette annonce, avec une hausse de l'action de 8,81%.
Esso France, filiale d'ExxonMobil, a elle aussi de mauvaises nouvelles. Elle prévoit, d'ici fin 2024, de céder la raffinerie de Fos-sur-Mer, dans les Bouches-du-Rhône, à la société Rhône Energies, mais aussi celles de Toulouse et de Villette-de-Vienne, en Isère. Les 310 salariés devraient conserver leur emploi. Cette décision s'inscrit dans un contexte où le secteur pétrochimique global réévalue ses actifs face à une demande fluctuante et à des exigences environnementales accrues. Les marchés ont réagi très favorablement à cette annonce, avec une hausse de l'action de 8,81%.
De nombreux postes supprimés en Normandie
Si ExxonMobil promet qu'« aucun départ n'est envisagé avant 2025 » et qu'il recherche des « solutions individuelles et collectives », le coup reste dur. 647 postes vont disparaître sur le site de Gravenchon, et trente à Nanterre, où se trouve la direction.
En revanche, les sites de Port-Jérôme et d'Infineum continueront leur activité, qui consiste notamment dans la production de carburants, de lubrifiants, d'huiles de base, d'additifs et de bitumes.
En revanche, les sites de Port-Jérôme et d'Infineum continueront leur activité, qui consiste notamment dans la production de carburants, de lubrifiants, d'huiles de base, d'additifs et de bitumes.
