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Femmes managers : il faut une révolution des pratiques pour y parvenir




Vendredi 26 Octobre 2018


Un article du Figaro Madame montre que pour que les femmes s’épanouissent dans des postes de manageurs, il faut révolutionner les pratiques. Aujourd’hui, montre l’article, les envies et réalités quotidiennes des femmes de moins de 40 ans sont trop souvent incompatibles avec ce que l’on demande à un manageur.



Creative Commons - Pixabay
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Le sexisme existe mais est-il la seule explication de la sous-représentation des femmes aux postes de responsabilité ? Il suffit de regarder autour de soi pour réaliser que dans beaucoup de cas, des personnes pas du tout sexistes privilégient des hommes pour des postes de responsabilité. Il est grand temps de se poser sereinement la question. C’est ce qu’a fait Le Figaro Madame dans un article dédié au management. « Notre sondage, réalisé avec BVA auprès des cadres de moins de 40 ans, est formel : pour que les femmes et les hommes s’épanouissent dans les hauts postes à responsabilités et qu’ils y entraînent les salariés, le leadership doit faire peau neuve. Quelques pistes nouvelles pour puiser dans plus d’autonomie, de confiance et d’exemplarité » introduit l’article.
 
Le constat introductif est intéressant : la vie des manageurs telle qu’elle l’est aujourd’hui n’est pas attirant pour une majorité de femmes. « Notre sondage exclusif réalisé par BVA pour Madame Figaro auprès des cadres de moins de 40 ans l’atteste : 72 % des femmes interrogées sont animées par l’ambition. Dans un avenir proche, 53 % d’entre elles ont envie d’occuper un poste à hautes responsabilités, soit plus d’une sur deux, ce qui semble un score intéressant (il grimpe à 62 % chez les femmes cadres managers). Or, elles ne sont soudain plus que 31 % à avoir envie d’occuper la place de leurs dirigeants actuels, au regard de leur quotidien. Soit seulement trois sur dix » rapporte l’article.
 
Pour qu’il y ait plus de femmes manageurs, il faudrait donc – continue le magazine – que la vie de manageur change. Plus d’autonomie, moins corvéable et parfois déconnecté seraient des solutions. Une proposition qui s’entend et se défend. Pour autant l’entreprise est un monde de concurrence. Entre deux profils similaires, celui qui sera le plus enclin à s’engager et à sacrifier temps et énergie l’emportera toujours. Les chiffres sont têtus.

Guillaume Mailloux

Dans cet article : femmes, Figaro Madame, manageurs



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