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Un nouvel actif stratégique dans l’écosystème Musk
En lançant Grokipédia le 27 octobre 2025, Elon Musk ne vise pas seulement à concurrencer Wikipédia. Il ajoute une nouvelle brique à l’architecture de son groupe de services intégrés — X, xAI, Tesla et SpaceX — pour créer un écosystème fondé sur la donnée et la circulation de l’attention. L’encyclopédie générée par IA s’inscrit ainsi dans une logique économique : capter le trafic, renforcer la puissance de l’IA Grok et proposer à terme un modèle de monétisation du contenu.
Dès sa mise en ligne, Grokipédia comptait environ 885 000 articles, tous produits par l’intelligence artificielle de xAI. Ce contenu massif, en croissance continue, représente une ressource unique pour le modèle Grok, qui s’alimente de données structurées. À moyen terme, l’intégration de Grokipédia dans X pourrait permettre la création d’un moteur de recherche ou d’un assistant IA “souverain”, capable de concurrencer Google ou OpenAI. Musk ne cherche donc pas seulement à corriger les biais de Wikipédia : il veut maîtriser la chaîne de production du savoir et de l’attention, deux leviers économiques majeurs du XXIᵉ siècle.
Dès sa mise en ligne, Grokipédia comptait environ 885 000 articles, tous produits par l’intelligence artificielle de xAI. Ce contenu massif, en croissance continue, représente une ressource unique pour le modèle Grok, qui s’alimente de données structurées. À moyen terme, l’intégration de Grokipédia dans X pourrait permettre la création d’un moteur de recherche ou d’un assistant IA “souverain”, capable de concurrencer Google ou OpenAI. Musk ne cherche donc pas seulement à corriger les biais de Wikipédia : il veut maîtriser la chaîne de production du savoir et de l’attention, deux leviers économiques majeurs du XXIᵉ siècle.
Le savoir comme nouveau marché, entre idéologie et rentabilité
Sur le plan commercial, Grokipédia ouvre une perspective nouvelle : celle de la monétisation du contenu “fiable” à l’heure de la saturation informationnelle. Alors que Wikipédia repose sur un modèle non lucratif, Grokipédia pourrait à terme s’appuyer sur des abonnements, des partenariats éducatifs ou des licences de données. La plateforme revendique une ambition claire : devenir une référence mondiale dans l’édition de contenus IA “vérifiés”, au moment où la demande pour des sources automatisées explose dans les entreprises, les médias et les administrations.
Mais le projet est également idéologique. En accusant Wikipédia d’“hégémonie culturelle de gauche”, Elon Musk mise sur un discours de rupture qui séduit une partie du public conservateur américain et des investisseurs partisans d’un “internet décentralisé”. L’enjeu dépasse donc la simple question du savoir : il s’agit de redéfinir la valeur de l’information dans un environnement où les plateformes deviennent à la fois productrices, propriétaires et arbitres du contenu. Si Grokipédia parvient à s’imposer comme un standard de l’information générée par IA, Musk aura non seulement conquis un marché, mais aussi pris position sur le terrain du vrai et du faux.
Mais le projet est également idéologique. En accusant Wikipédia d’“hégémonie culturelle de gauche”, Elon Musk mise sur un discours de rupture qui séduit une partie du public conservateur américain et des investisseurs partisans d’un “internet décentralisé”. L’enjeu dépasse donc la simple question du savoir : il s’agit de redéfinir la valeur de l’information dans un environnement où les plateformes deviennent à la fois productrices, propriétaires et arbitres du contenu. Si Grokipédia parvient à s’imposer comme un standard de l’information générée par IA, Musk aura non seulement conquis un marché, mais aussi pris position sur le terrain du vrai et du faux.
