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Immobilier, l’ancien toujours en vogue grâce à des taux bas




Mardi 4 Octobre 2016


D’après l’analyse de trois réseaux nationaux immobiliers, l’ancien continue à se vendre grâce à des taux d’intérêts très bas. Un contexte exceptionnel où acheteurs et vendeurs profitent de ce que les professionnels appellent une « parenthèse enchantée ».



Hotel Sully - ILD
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Guy Hoquet, Century 21 et Laforêt ont communiqué des chiffres très encourageant pour le marché de l’immobilier. Les trois réseaux d’agences immobilières avances de progressions des ventes respectivement de + 16,2%, +9,8% et 14% pour le troisième trimestre 2016.

« Les taux n'ont jamais été aussi bas, les banques offrent même à leurs clients de renégocier leurs crédits pour les aligner aux prix actuels du marché de l'emprunt, tandis que les prix, si on les compare aux années précédentes, sont dans une tendance baissière » explique le directeur de Guy Hoquet, Fabrice Abraham, cité par l’Agence France Presse.

A la fin de l’été, les taux d’intérêts pour les crédits immobiliers aux particuliers étaient en moyenne de 1,48%, de quoi encourager ceux qui avaient un projet d’achat à passer à l’action. Une situation que Fabrice Abraham qualifie de « parenthèse enchantée ». Les vendeurs ont aussi compris que c’était le moment de mettre des biens sur le marché sans risquer de devoir trop casser les prix, particulièrement pour l’ancien.

La part de financement par emprunt a ainsi largement augmenté par rapport à la même période l’an dernier : 81% du montant global de l’achat contre 75,5%. « Dans ce contexte porteur, les réseaux d'agences immobilières observent des délais de ventes plus courts à l'échelle nationale: ils passent de 92 à 89 jours en moyenne chez Guy Hoquet, et 90 jours chez Century 21 (-5 jours). Dans la capitale, ces délais sont encore plus courts: 65 jours (-2 jours) chez le premier, 67 jours (-5 jours) chez le deuxième » commente l’AFP.

Les prix n’ont pas pour autant augmenté avec une moyenne nationale qui va de 2 400 euros à 2 774 selon les estimations. Après quatre années de repli, il n’est pas encore possible de parler de rebond de l’immobilier mais plutôt d’un retour à la normal.

Joseph Martin

Dans cet article : achat, AFP, banque, emprunt, hausse, immobilier, secteur, taux, vente



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