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Innovation et startup médicales : la France à la pointe mais faible en transition industrielle




Mardi 8 Mars 2022


Alors que le vivier de startups ou de petites sociétés innovantes dans le domaine médical est riche en France, l’évolution vers des groupes industriels compétitifs reste très faible.



Creative Commons - Pixabay
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Bon en innovation, moins en croissance. On pourrait ainsi résumer le petit milieu des startups françaises spécialisées dans la santé. «  Méconnue, la medtech française, qui regroupe l’ensemble des fabricants de technologies et dispositifs médicaux utilisés pour soigner ou améliorer la vie des malades (seringues, pansements, organes artificiels, robots chirurgicaux, applications numériques…), connaît un regain d’attention depuis la crise sanitaire. Fin février, le gouvernement a décidé de lui consacrer une enveloppe de 400 millions d’euros afin de faire émerger des champions mondiaux. Car si le marché tricolore des medtech, avec près de 31 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2021, est aujourd’hui le plus important du continent après le marché allemand, l’Hexagone peine à faire éclore sur son sol des géants, malgré des pépites prometteuses. Quelques poids lourds, à l’image de BioMérieux dans le diagnostic in vitro, ou d’Urgo dans le traitement des plaies, existent, mais ils restent rares » nous explique Le Monde.
 
Alors que des innovations françaises sont souvent des ruptures technologiques de pointes, peu d’entre elles sont converties en entreprises performantes. D’après les analyses et interlocuteurs du « Monde », ce sont les difficultés à trouver des financements qui expliquent cette situation. Car outre les financements publics, les grands groupes industriels français peinent à investir dans des technologies développées en dehors de leurs structures. Or, le succès d’une startup repose sur son agilité et sa capacité à trouver des financements importants au fil de l’eau pour permettre sa croissance. 
 
Mais le poids administratif français est aussi indiscutablement un frein au développement. Et notamment les procédures de remboursement par l’Assurance maladie qui sont très longs. 
« En France, cela prend entre trois et cinq ans pour obtenir ce sésame, contre quatre à six mois en Allemagne. On ne pourra pas créer de champions mondiaux si les conditions pour créer des champions nationaux ne sont pas là », explique au « Monde » Guirec Le Lous, de l’association MedTech in France.
 
Lire en intégralité l’article du « Monde »

Joseph Martin




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