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Inquiétudes autour de l’augmentation des prix du carburant




Vendredi 25 Août 2023


La fin de l’été est accompagnée par une forte augmentation des prix des carburants. Une hausse inquiétante pour les consommateurs qui commencent à fatiguer du yoyo permanent à la pompe.



Creative Commons - Pexels
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D’une semaine à l’autre, voire d’un jour à l’autre c’est un tout autre montant qui va être déboursé pour un plein. « Les tarifs à la pompe poursuivent en effet leur spectaculaire envolée, entamée début juillet, d'après les calculs de Fig Data effectués à partir des données publiques du ministère de la Transition énergétique. Une mauvaise nouvelle qui survient au moment des retours de vacances et des grands chassés-croisés de l’été. Et qui n’épargne aucun carburant », note Le Figaro
 
« C’est néanmoins le gazole qui demeure le plus affecté. Un litre revient ainsi en moyenne à 1,8759 euro, soit 0,2 centime supplémentaire par rapport à la semaine dernière. Du jamais-vu en six mois. L’essence suit une tendance assez similaire, quoique légèrement moins accentuée cet été. Le prix du SP-98 a toutefois franchi la barre des deux euros (2,009) alors que le SP-95 (1,9627 euro) et l’E10 (1,9436 euro) s’en rapprochent. Tous trois battent leur «record» pour cette période estivale. Sur l’ensemble de l’année 2023, le SP-98 s’est renchéri de 5,7%, le SP-95 de 6,2% et l’E10 de 7,2%. À l’inverse, le tarif du gazole a baissé de 1,8%, passant du statut de carburant le plus onéreux au 1er janvier à celui de plus avantageux à l’heure actuelle, malgré les récentes augmentations », continue le quotidien.
 
Le plafond à 1,99 euro le litre par TotalEnergies est encore d’actualité. Mais après des mois de yoyo à la pompe, les consommateurs commencent à fatiguer de l’instabilité chronique que les autorités décrivent comme devant se poursuivre dans les prochaines semaines : « Cette augmentation est liée à celle des prix du pétrole. Le baril de Brent a en effet également vu son tarif flamber au mois de juillet (+13,7%). La faute à la réduction de la production saoudienne qui sera prolongée au moins jusqu’en septembre. Cette politique pourrait se poursuivre bien au-delà de la rentrée, et même être «renforcée», a annoncé le ministère saoudien de l'Énergie. Pas de quoi rassurer les conducteurs tricolores... Même si l’or noir ne progresse plus et s’établissait jeudi à 82,99 dollars. »

Joseph Martin

Dans cet article : carburants, consommation, Le Figaro, pompe, prix



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