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L’Etat va réformer les stages de récupération de points




Vendredi 26 Février 2016


A cause de nombreux abus et un encadrement peu scrupuleux, les stages de récupération de points devraient être réformés en profondeur par le gouvernement, révèle Le Parisien.



Pixabay image libre de droit
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« Nombre d'animateurs insuffisant, enseignement tronqué, durée du stage réduite de moitié, prix anormalement bas, rendez-vous annulés au dernier moment... le délégué interministériel à la sécurité routière souhaite multiplier par cinq les contrôles dans les établissements organisant ces stages afin de garantir le sérieux de la formation » annonce Le Parisien.

Le quotidien révèle que les stages de récupération de points vont être réformés en profondeur à cause de nombreuses dérives. « Dans beaucoup de stages, les règles ne sont pas respectées et je souhaite que chaque centre organisateur soit contrôlé au moins une fois chaque année. Nous allons notamment regarder de près les sites Internet qui rameutent les conducteurs en tirant les prix vers le bas et nous n'hésiterons pas à porter plainte si certains font des certificats alors que le stage n'est pas effectué dans de bonnes conditions » explique Emmanuel Barbe, le délégué interministériel à la sécurité routière.
 

De nombreux stages irréguliers

« En 2014, 89 organisateurs de stages se sont vu retirer leur agrément préfectoral, notamment pour des stages irréguliers » continue le quotidien. Avec la multiplication des radars et une politique routière plus répressive, des professionnels ont cru pouvoir surfer sur cette vague pour mettre en place des business très lucratifs. Pour faire fasse à ce phénomène de société, le responsable sécurité routière du gouvernement affirme qu’un grand ménage va être opéré.

« Le temps de formation - trop court - ainsi que le déroulé du stage -toujours le même - n'incitent pas vraiment les habitués de la récupération de point à changer leur comportement sur la route (…) Le véritable chantier serait d'imposer des contrôles d'assiduité ainsi qu'une véritable sensibilisation. Car pour l'instant, le seul argument qui motive les conducteurs à ne pas revenir est bien souvent... le prix des formations » estime de son côté le magazine Challenges.

Lire ici en intégralité l’enquête du journal Le Parisien
 

Joseph Martin




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