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L’Euro au plus bas depuis onze ans, l’investissement va-t-il suivre ?




Vendredi 23 Janvier 2015


Vendredi 23 janvier, l’euro a atteint son niveau le plus bas depuis onze ans. L’offensive monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) fonctionne, c’est maintenant au tour de l’investissement de suivre.



En début de journée, vendredi 23 janvier, l’euro vaut 1,1329 dollar. La veille au soir il valait 1,1359. « La monnaie a même chuté jusqu'à 1,1316 dollar peu après 22h jeudi, à son niveau le plus bas depuis le 19 septembre 2003, détaille le magazine Challenges sur son site internet. La devise européenne reculait également face à la monnaie nippone, à 134,10 yens, contre 134,63 yens, proche de son plus faible niveau depuis mi-octobre. Le dollar reculait face à la devise japonaise, à 118,37 yens contre 118,52 yens la veille. »
 
L’offensive de la BCE qui a décide de lancer une vaste opération de rachat de dette, sur le modèle du Japon ou des Etats-Unis, porte donc ses fruits. Alors que les commentateurs s’interrogent sur les conséquences d’une telle décision, les regards se tournent petit à petit du côté de la consommation et de l’investissement.
 
En effet, en se lançant dans une opération de vente de la dette à hauteur de 1 140 milliards de dollars, l’autorité monétaire de l’UE veut contrer la déflation. Avec une limitation à 60 milliards de dette vendue par mois, l’opération similaire à celle opérée, à une échelle inférieure, aux Etats-Unis, visent les même objectifs : se protéger de la déflation et retrouver la croissance. Cependant, commente Challenges.fr, « L'euro devrait aussi rester sous pression à moyen terme, car le fossé se creuse entre la politique monétaire de la BCE et celle de la Réserve fédérale américaine (Fed). »
 
Les premiers effets sont donc là. Reste à savoir si la politique volontariste de la BCE réussira à convaincre les investisseurs et permettra une relance effective de l’industrie au sein de l’Union européenne. Saluant l’initiative, Christine Lagarde, la patronne du FMI, a affirmé qu’il ne pouvait s’agir que d’une première étape vers d’autres efforts des différents pays membres. La relance serait à ce prix.





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