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L’OMS revoit son financement de fond en comble




Mercredi 25 Mai 2022


Après plus de deux ans au cœur des enjeux planétaires avec le Covid, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) annonce une refonte totale de son système de financement. Les financements publics vont notamment prendre une place beaucoup plus importante.



Creative Commons - Pixabay
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Mardi 24 mai, l’OMS a pris la parole pour parler d’elle-même et de son avenir. Alors que son rôle a été central dans l’observation et la mise en commun des expériences sur le Covid, l’organisation mondiale de la santé annonce faire sa grande réforme. Une annonce qui a été faite après que les États membres valident le projet. « La partie du budget financée par les Etats membres va passer de 16 % à 50 % d’ici à 2028, ce qui devrait permettre à l’OMS de regagner une partie de son indépendance. Cette réforme faisait partie des cinq priorités esquissées par le docteur Tedros « pour le monde et pour l’OMS » le 24 janvier : renforcer le rôle de l’OMS « au cœur de l’architecture de la santé mondiale », afin qu’elle devienne « plus efficace et efficiente » » précise Le Monde.

Le projet consiste à suivre le modèle de la plupart des organisations internationales qui bénéficient d’un budget grâce aux participations des Etats. «La réforme va permettre d’élever le niveau de ces contributions de 956,9 millions à 2,2 milliards de dollars d’ici à 2028. Un gain important si l’on considère que le budget total actuel est de seulement 6,1 milliards de dollars (environ 5,7 milliards d’euros). En comparaison, celui de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) est de 7,8 milliards d’euros. L’essentiel du budget (84 %) provient des contributions dites « volontaires ». Ces dernières peuvent venir d’Etats décidant de fournir plus d’argent que leurs contributions obligatoires ne les y obligent. Le Royaume-Uni, notamment, fournissait 135 millions de contributions volontaires lors de l’exercice 2020-2021, en plus de sa contribution obligatoire de 49 millions, dépassant ainsi la participation chinoise. Ce supplément de cotisations permet de renforcer le jeu des influences au sein de l’organisation » explique le quotidien français. Jusqu’ici, la grande partie des fonds privés étaient alloués pour des programmes précis est limités géographiquement. 

Joseph Martin

Dans cet article : covid, Etats, financement, Le Monde, OMS



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