Un dollar affaibli par la Fed et Trump
La hausse de l’euro ne traduit pas une vigueur exceptionnelle de l’économie européenne, mais avant tout la faiblesse du dollar. Le 17 septembre, la Réserve fédérale a abaissé ses taux d’intérêt de 0,25 %, première baisse depuis neuf mois. Officiellement motivée par un ralentissement du marché du travail américain, cette décision répond aussi à la pression politique. Donald Trump réclame depuis plusieurs semaines un dollar plus faible pour redonner de l’air aux exportations américaines et soutenir l’industrie locale.
Cette orientation modifie l’équilibre monétaire mondial. Les investisseurs, moins attirés par des placements en dollars, se reportent sur l’euro, qui grimpe mécaniquement. À court terme, la tendance pourrait se poursuivre : plusieurs analystes estiment que le seuil de 1,20 dollar sera franchi, certains allant jusqu’à envisager 1,25 d’ici la fin de l’année si les baisses de taux se multiplient.
Cette orientation modifie l’équilibre monétaire mondial. Les investisseurs, moins attirés par des placements en dollars, se reportent sur l’euro, qui grimpe mécaniquement. À court terme, la tendance pourrait se poursuivre : plusieurs analystes estiment que le seuil de 1,20 dollar sera franchi, certains allant jusqu’à envisager 1,25 d’ici la fin de l’année si les baisses de taux se multiplient.
Des conséquences contrastées pour les affaires européennes
Pour les entreprises importatrices, la situation est favorable. Les achats de matières premières ou de biens technologiques libellés en dollars coûtent moins cher. L’euro fort allège ainsi les marges et permet parfois de réduire les prix finaux, un soutien bienvenu dans un contexte inflationniste. Les ménages profitent également d’une facture énergétique partiellement atténuée, ce qui peut stimuler la consommation intérieure.
Mais du côté des exportateurs, le constat est moins réjouissant. Un euro à 1,20 dollar rend les produits européens plus chers sur les marchés américains et internationaux, au risque de freiner les ventes. Automobile, aéronautique ou luxe : plusieurs secteurs clés voient leur compétitivité menacée. Les grandes entreprises disposent d’outils de couverture pour absorber le choc, mais les PME exportatrices, elles, subissent de plein fouet ce paradoxe d’une monnaie forte qui fragilise leur position à l’international.
Mais du côté des exportateurs, le constat est moins réjouissant. Un euro à 1,20 dollar rend les produits européens plus chers sur les marchés américains et internationaux, au risque de freiner les ventes. Automobile, aéronautique ou luxe : plusieurs secteurs clés voient leur compétitivité menacée. Les grandes entreprises disposent d’outils de couverture pour absorber le choc, mais les PME exportatrices, elles, subissent de plein fouet ce paradoxe d’une monnaie forte qui fragilise leur position à l’international.