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L'inicateur du climat des affaires baisse en juin




Jeudi 23 Juin 2016


Après avoir connu une légère embellie en mai, l’indicateur du climat des affaires baisse en juin pour atteindre 100 points. Calculé sur la base des réponses de chefs d’entreprises di différents secteurs d’activités, l’indicateur montre que c’est surtout le tertiaire qui est touché.



Pixabay - Image libre droit
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« Un plus bas depuis septembre 2015. Le climat des affaires s'est sensiblement dégradé en juin en France, en particulier dans les services et l'industrie, a annoncé jeudi l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) dans un communiqué » annonce La Tribune.fr.
 
Tel une sentence dans un contexte social et économique morose, le recul de l’indicateur du climat des affaires n’est pas une surprise. Les patrons interrogés révèlent l’état d’esprit dans lequel ils se trouvent. Pas étonnant donc que le résultat soit négatif, puisque l’actualité n’est pas réjouissante.

Les services plus touchés

« Le recul est plus prononcé dans les services, où les perspectives se dégradent dans la quasi-totalité des secteurs, et plus particulièrement l'immobilier, les transports et l'hébergement-restauration dans un environnement social marqué par les protestations contre le projet de loi Travail. Les chefs d'entreprises sont plus négatifs sur leur activité passée comme future » continue le site spécialisé.
 
L’industrie manufacturière s’en sort mieux avec 102, contre 103 espérés par les économistes sondés par l’agence de presse Reuters. Décevant donc mais plus réjouissant que le tertiaire qui se retrouve à trois points de moins qu’en mai avec 98. « Les chefs d'entreprises interrogés sont nettement plus négatifs sur leur activité passée mais leurs perspectives personnelles de production progressent encore. Ils sont moins optimistes en revanche sur l'évolution globale de l'économie. Ils font état de carnets de commandes quasi stables, même si les commandes étrangères sont en baisse » continue La Tribune.fr.
 
Ce dernier point tend à démontrer que c’est avant tout une impression générale de pessimisme qui explique ces fluctuations d’un mois sur l’autre. Par rapport au mois de mai, les patrons perçoivent l’avenir d’un plus mauvais œil sans pour autant avoir des raisons professionnelles personnelles pour justifier cette impression. Les signaux envoyés par le gouvernement dans ses négociations sur la loi du travail auront, à n’en point douter, une forte influence sur les résultats du mois prochain.

Joseph Martin




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