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La Financière immobilière bordelaise fond comme neige au soleil




Jeudi 23 Février 2023


Un temps présentée comme le groupe sauveteur de marques de magasins, la Financière immobilière bordelaise (FIB) de Michel Ohayon est cernée par les procédures de redressements.



Creative Commons - Pixabay
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La FIB n’a pas redressé les Galeries Lafayette. Pire, son fondateur Michel Ohayon vient d’annoncer dans les colonnes de Sud-Ouest le placement en redressement judiciaire de l’entreprise. « La parution de cet article a fait l’effet d’une bombe, à Paris, boulevard Haussmann, au sein de la direction de l’enseigne de grands magasins. Car il ne s’agit en fait que de vingt-cinq magasins franchisés. C’est-à-dire ceux qu’exploite une autre société, Hermione Retail, filiale de la FIB, notamment à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), Cannes (Alpes-Maritimes) ou Niort, depuis un accord signé en 2018. Le lendemain, Me Jean-François Dacharry, l’un des avocats de M. Ohayon, a fait amender les propos de son client pour préciser qu’il avait « déposé une demande de sauvegarde et non de redressement judiciaire », note Sud-Ouest. Cette procédure est accordée aux entreprises qui ne sont pas en cessation de paiements » rapporte Le Monde .

Précédemment c’était la holding de FIB qui était placée en redressement à cause d’une situation de cessation de paiements et une situation d’endettement de près d’un demi-milliard d’euros (477 millions). « Cette mise en redressement judiciaire intervient elle-même après celles de trois autres holdings. La Bank of China, créancière de trois prêts accordés à la FIB – de 56, 70 et 75 millions d’euros –, a obtenu des juges la mise en redressement judiciaire des sociétés qui ont permis à l’entrepreneur bordelais de mettre la main sur les hôtels Waldorf Astoria, à Versailles, Sheraton, à l’aéroport Roissy - Charles-de-Gaulle, et Grand Hôtel de Bordeaux. L’entretien de M. Ohayon au journal Sud Ouest a aussi agacé les salariés de Go Sport, autre enseigne détenue via sa filiale Hermione People & Brands (HPB). Car l’homme d’affaires y déplore sa mise en redressement judiciaire, quelques semaines après un droit d’alerte économique exercé par les élus du personnel et la remise d’un « rapport spécial d’alerte » par les commissaires aux comptes, KPMG et EY, au tribunal de commerce de Grenoble », ajoute le quotidien.

Lire en intégralité l’article du journal Le Monde

Joseph Martin

Dans cet article : FIB, Le Monde, Ohayon, Sud Ouest



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