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La Financière immobilière bordelaise va piloter le redressement de Camaïeu




Mardi 18 Août 2020


Le tribunal de commerce de Lille a opté pour le plan de reprise de la Financière immobilière bordelaise (FIB) de Michel Ohayon. 511 magasins et 2 659 emplois sont annoncés comme inclus dans le plan de sauvegarde.



Creative Commons - Pixabay
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Il y aura des suppressions d’emplois, mais moins que ce que le groupe prévoyait. Le tribunal de commerce de Lille a validé le projet de reprise de Camaïeu de la Financière immobilière bordelaise (FIB). « Soutenue par le syndicat maison majoritaire (38 %) Unis pour agir ensemble (UPAE), la proposition portée par l’actuel PDG de Camaïeu Joannes Soënen et trois fonds déjà actionnaires (GoldenTree, CVC et Farallon) a été rejetée. « L’UPAE espère vivement que la FIB se montrera à la hauteur de ses engagements afin d’assurer la reprise et la pérennité de cette belle entreprise. Cependant, une phase très difficile attend les collaborateurs qui vont être licenciés, l’UPAE restera très vigilant sur l’accompagnement de nos collègues », a déclaré le syndicat dans un communiqué » rapporte Le Monde.
 
511 magasins sont annoncés comme conservés ainsi que 2 659 postes conservés sur les 3 146 de l’enseigne. Pour les syndicats ce nouvel horizon est une bonne nouvelle alors que le dernier plan présenté comptabilisait 2 520 emplois pour 446 magasins. « In fine, ce sont 460 personnes qui devront partir, soit dans le cadre de départs volontaires, soit être licenciées pour motif économique dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) d’un budget de 5 millions d’euros, a fait savoir l’avocat du comité social et économique (CSE) de l’entreprise, Stéphane Ducrocq » appuie le quotidien.

Pour la FIB de Michel Ohayon c’est une grosse opération. L’homme d’affaires qui a commencé sa carrière de repreneur immobilier à Bordeaux n’en est pas à son premier coup national. Après des hôtels de luxe, il a acheté vingt-deux magasins Galeries Lafayette et l’enseigne La Grande Récré en 2018. Avec le rachat de Camaïeu, il réaffirme sa conviction à contre-courant du secteur commercial que les magasins traditionnels ont encore de beaux jours devant eux malgré une conjoncture très difficile.

Joseph Martin

Dans cet article : Camaïeu, FIB, Le Monde, reprise



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