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La hausse des crédits aux entreprises est de bon augure




Mercredi 3 Août 2016


La Banque de France vient de publier les chiffres des crédits aux entreprises. Ces derniers viennent de dépasser les 900 milliards d’euros pour une croissance annuelle de 5%. Pour le Medef, c’est le signe d’un nouveau dynamisme positif.



« Fin juin 2016, les encours de crédits aux entreprises ont passé le niveau symbolique des 900 milliards d'euros avec une croissance annuelle de 5 %, pour atteindre 901 milliards d'euros. Les crédits d'investissement représentent ainsi 623 milliards d'euros (+ 4,1 % sur un an) et les crédits de trésorerie 215 milliards d'euros (+ 8 % sur un an) » annonce le Medef par communiqué.

En s’appuyant sur les chiffres publiés par la Banque de France, le syndicat patronal se félicite des signaux qu’envoient ces chiffres sur l’état de l’activité économique du pays. « Le MEDEF salue cet engagement des banques mais rappelle que, seul, ce dynamisme ne suffira pas à relancer l'activité sur des bases solides. La reprise enregistrée ces derniers mois, notamment grâce aux premiers effets du pacte de responsabilité et à des facteurs exogènes tels que la baisse de l'euro ou celle des coûts de l'énergie, est encore fragile » nuance cependant le syndicat.
 
 

« De nombreux freins subsistent »

Après avoir reconnu l’aspect positif de ces données, le syndicat s’empresse de souligner ce qu’il faut faire pour aller plus loin. « De nombreux freins subsistent : en l'absence de mesures ambitieuses de simplification, de baisses de charges ou de véritable réforme de marché du travail, il sera impossible de retrouver une croissance pérenne et créatrice d'emplois. »

Le syndicat estime qu’en plus du soutien des banques, c’est au gouvernement d’aller plus loin pour aider les entreprises. « « Les banques jouent leur rôle, maintenant c'est au gouvernement de donner toutes leurs chances aux TPE-PME en leur garantissant un cadre réglementaire et fiscal adapté à leur besoin d'agilité et à leur dynamisme » affirme Thibaud Lanxade, le vice-président du syndicat patronal. Une déclaration qui risque d’être peu appréciée tant par le gouvernement que par les syndicats de salariés alors que la loi du travail est passée en force à l’Assemblée nationale.

Joseph Martin




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