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Corporate management
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D’un groupe médias et événementiel de premier plan, Lagardère perd petit à petit de sa superbe. Le groupe a annoncé ne début de semaine qu’il se séparait de sa filiale spécialisée dans le marketing sportif. Lagardère Sports a reçu une offre de rachat de 75% pour une valeur totale estimée à 110 millions d’euros. « En mai 2018, Arnaud Lagardère avait indiqué qu'il souhaitait recentrer son groupe sur l'édition (le « publishing ») et la distribution dans les lieux de transport (le « travel retail »). L'acheteur, H.I.G Capital, est une société d'investissement américaine basée à Miami (Floride), avec des bureaux partout dans le monde, notamment à Paris » rapporte L’Equipe.
Il faut dire que Lagardère a cessé depuis des années d’être un mastodonte du marketing sportif. Que ce soit dans l’organisation d’événements, les droits médias ou la représentation de sportifs, Lagardère Sports n’a pas réussi de coups d’éclats marquants depuis un moment. Au contraire même. « L'entité avait subi plusieurs revers ces derniers temps. En novembre, la Confédération africaine de football (CAF) avait rompu unilatéralement le contrat qui la liait depuis 2016 et jusqu'en 2028 au groupe français, pour la commercialisation mondiale des droits médias des compétitions africaines (pour 910 millions d'euros), à la suite de la plainte d'un concurrent. « Lagardère conteste fermement cette décision de la CAF qu'elle considère comme illégale, abusive et non fondée », avait alors réagi le groupe, qui a annoncé, dimanche, avoir « initié une procédure d'arbitrage d'urgence devant la Chambre de Commerce Internationale de Genève ». En juin 2018, Lagardère Sports avait également perdu les droits audiovisuels et marketing de la Confédération asiatique de football (AFC), qu'il détenait jusque-là, pour la période 2021-2028 » ajoute le quotidien sportif.
Si l’opération va au bout, c’est tout de même une page qui se tourne pour la famille Lagardère. A l’image de la dynamique générale depuis que Arnaud Lagardère a repris les affaires, l’évolution n’est pas très positive. Symboliquement, c’est surtout la fin de l’écurie Formule 1 créée en 1968 qui est retenue.
Il faut dire que Lagardère a cessé depuis des années d’être un mastodonte du marketing sportif. Que ce soit dans l’organisation d’événements, les droits médias ou la représentation de sportifs, Lagardère Sports n’a pas réussi de coups d’éclats marquants depuis un moment. Au contraire même. « L'entité avait subi plusieurs revers ces derniers temps. En novembre, la Confédération africaine de football (CAF) avait rompu unilatéralement le contrat qui la liait depuis 2016 et jusqu'en 2028 au groupe français, pour la commercialisation mondiale des droits médias des compétitions africaines (pour 910 millions d'euros), à la suite de la plainte d'un concurrent. « Lagardère conteste fermement cette décision de la CAF qu'elle considère comme illégale, abusive et non fondée », avait alors réagi le groupe, qui a annoncé, dimanche, avoir « initié une procédure d'arbitrage d'urgence devant la Chambre de Commerce Internationale de Genève ». En juin 2018, Lagardère Sports avait également perdu les droits audiovisuels et marketing de la Confédération asiatique de football (AFC), qu'il détenait jusque-là, pour la période 2021-2028 » ajoute le quotidien sportif.
Si l’opération va au bout, c’est tout de même une page qui se tourne pour la famille Lagardère. A l’image de la dynamique générale depuis que Arnaud Lagardère a repris les affaires, l’évolution n’est pas très positive. Symboliquement, c’est surtout la fin de l’écurie Formule 1 créée en 1968 qui est retenue.
