Bitcoin : un actif financier à part entière dans les bilans
Depuis 2023, le bitcoin s’est hissé au rang d’actif stratégique pour une partie croissante du tissu économique mondial. Portée par la performance spectaculaire de l’actif numérique – dont la valeur a dépassé les 112 000 dollars en mai 2025 – cette tendance s’est accélérée au point d’imprégner la gestion de trésorerie de grandes sociétés cotées.
Selon un rapport du 5 juin 2025 relayé par Cointribune, 61 entreprises cotées détiennent désormais plus de 3,2 % de l’ensemble des bitcoins en circulation, soit 673 897 unités. L’acteur principal reste MicroStrategy, qui détient à lui seul 580 250 BTC, représentant une valeur de marché de plus de 60 milliards d’euros. Mais si ces positions massives traduisent une volonté de diversification ou de spéculation maîtrisée, elles soulèvent également un enjeu fondamental : celui de la résilience financière face à un actif historiquement instable.
Selon un rapport du 5 juin 2025 relayé par Cointribune, 61 entreprises cotées détiennent désormais plus de 3,2 % de l’ensemble des bitcoins en circulation, soit 673 897 unités. L’acteur principal reste MicroStrategy, qui détient à lui seul 580 250 BTC, représentant une valeur de marché de plus de 60 milliards d’euros. Mais si ces positions massives traduisent une volonté de diversification ou de spéculation maîtrisée, elles soulèvent également un enjeu fondamental : celui de la résilience financière face à un actif historiquement instable.
Une fragilité structurelle en cas de retournement de marché
L’alerte a été lancée le 3 juin par Geoffrey Kendrick, économiste chez Standard Chartered, dans une note relayée par BFMTV. Il y affirme : « Une chute de 22 % du prix du Bitcoin par rapport aux prix d’achat moyens pourrait entraîner des liquidations massives ».
La raison de cette vulnérabilité est simple : le prix moyen d’achat des bitcoins en trésorerie avoisine les 115 000 dollars pour de nombreuses entreprises récentes. Si le cours redescend à 90 000 dollars (soit 82 500 euros), près de la moitié des porteurs institutionnels verraient leur exposition devenir déficitaire. Dans ce cas, les impératifs de reporting, les contraintes de solvabilité ou les règles internes de gestion des risques pourraient les forcer à vendre rapidement.
Cette éventualité, loin d’être marginale, expose un danger en cascade pour l’ensemble du marché : les ventes forcées d’actifs numériques pourraient accentuer la baisse des cours, déclenchant de nouvelles liquidations, dans une spirale qui affecterait à la fois les détenteurs et l’écosystème plus large.
La raison de cette vulnérabilité est simple : le prix moyen d’achat des bitcoins en trésorerie avoisine les 115 000 dollars pour de nombreuses entreprises récentes. Si le cours redescend à 90 000 dollars (soit 82 500 euros), près de la moitié des porteurs institutionnels verraient leur exposition devenir déficitaire. Dans ce cas, les impératifs de reporting, les contraintes de solvabilité ou les règles internes de gestion des risques pourraient les forcer à vendre rapidement.
Cette éventualité, loin d’être marginale, expose un danger en cascade pour l’ensemble du marché : les ventes forcées d’actifs numériques pourraient accentuer la baisse des cours, déclenchant de nouvelles liquidations, dans une spirale qui affecterait à la fois les détenteurs et l’écosystème plus large.
Une valorisation boursière déconnectée des fondamentaux
Autre signal inquiétant : selon les données compilées par Standard Chartered, 58 des 61 entreprises ayant accumulé du bitcoin sont actuellement valorisées en bourse à un niveau supérieur à leur valeur comptable nette (Net Asset Value). Cette survalorisation, alimentée par l’effet d’annonce lié à l’acquisition de bitcoins, repose sur une dynamique de marché fragile.
En cas de retournement, les entreprises les plus exposées pourraient subir une double peine : perte sur leur position en crypto-actif et révision à la baisse de leur valorisation. Cela pourrait affecter la confiance des investisseurs, fragiliser les levées de fonds, voire menacer la continuité d’activité pour certaines structures de taille intermédiaire.
Le phénomène est d’autant plus préoccupant qu’il concerne désormais des secteurs d’activité très diversifiés : énergie, technologie, finance décentralisée, services numériques. De nouvelles entreprises telles que SolarBank ou Block Inc. ont récemment rejoint le mouvement, sans toujours présenter de solidité financière équivalente à celle de MicroStrategy.
En cas de retournement, les entreprises les plus exposées pourraient subir une double peine : perte sur leur position en crypto-actif et révision à la baisse de leur valorisation. Cela pourrait affecter la confiance des investisseurs, fragiliser les levées de fonds, voire menacer la continuité d’activité pour certaines structures de taille intermédiaire.
Le phénomène est d’autant plus préoccupant qu’il concerne désormais des secteurs d’activité très diversifiés : énergie, technologie, finance décentralisée, services numériques. De nouvelles entreprises telles que SolarBank ou Block Inc. ont récemment rejoint le mouvement, sans toujours présenter de solidité financière équivalente à celle de MicroStrategy.