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Le plan anti-inflation de la Fed rassure les investisseurs




Jeudi 22 Septembre 2022


Les bourses occidentales démontrent une fois de plus leur confiance dans la stratégie de la Fed. A tel point que le discours va-t’en guerre de Vladimir Poutine n’a pas eu d’effet sur le comportement des investisseurs.



Creative Commons - Pixabay
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Les annonces de Vladimir Poutine ont enflammé les sphères politiques, mais pas économiques. « À Paris, le CAC 40, qui a cédé jusqu'à 1,07% en début de séance, gagne en clôture 0,87% (51,86 points) à 6.031,33 points. À Londres, le FTSE 100 a avancé de 0,63% et à Francfort, le Dax a pris 0,76%. L'indice EuroStoxx 50 a fini sur une progression de 0,71%, le FTSEurofirst 300 de 0,82% et le Stoxx 600 de 0,9%. Ce dernier, comme le CAC 40, repart ainsi à la hausse après une série de six séances consécutives de repli. Au moment de la clôture en Europe, Wall Street évoluait elle aussi dans le vert, le Dow Jones s'adjugeant 0,43%, le Standard & Poor's 500 0,46% et le Nasdaq Composite 0,33% » résume Reuters.

Le comportement tranquille des investisseurs s’explique notamment par le fait que les annonces de la Fed et le maintien de sa politique anti inflation étaient attendus. « La Fed devrait annoncer à 18h00 GMT une nouvelle forte hausse de l'objectif de taux des "fed funds", son principal instrument de politique monétaire: la quasi-totalité des économistes et analystes interrogés par Reuters tablent sur un relèvement de trois quarts de points même si l'hypothèse d'une hausse de 100 points n'est pas totalement écartée. Mais ce nouveau resserrement accéléré, qui vise à freiner l'inflation, est très largement intégré et les investisseurs attendent surtout les prévisions de croissance, d'inflation et de taux des responsables de la banque centrale. Parallèlement, les marchés actions ont accueilli sans panique le discours de Vladimir Poutine, au ton pourtant belliqueux entre mobilisation de centaines de milliers de réservistes russes et menace voilée de recours à l'arme nucléaire » explique l’agence de presse.

Que la guerre continue ou non n’est plus un facteur d’inquiétude pour les investisseurs. Après huit mois de conflit et d’escalade verbale, le monde des affaires s’est habitué.

Joseph Martin

Dans cet article : bourses, Fed, finance, Poutine, Reuters, Ukraine



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