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Léger frein du marché immobilier au troisième trimestre




Lundi 4 Octobre 2021


Le nombre de transaction du troisième trimestre 2021 et 5% en dessous de celui de 2019. Un ralentissement qui a impact sur les prix.



Creative Commons - ¨Pixabay
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On ne peut pas comparer le troisième trimestre 2021 à celui de 2020. Avec les confinements et le rattrapage du printemps, il y avait eu un record. Mais si l’on peut dire que le marché a ralenti c’est que même par rapport à 2019 il y a un recul. « Le réseau d’agences immobilières Century 21 observe, au troisième trimestre 2021, un coup de frein du marché en France, avec un plongeon de près de 20 % du nombre de transactions comparé à la même période de 2020. C’est le premier enseignement de sa note de conjoncture du 4 octobre, établie d’après l’activité des 915 agences immobilières de ce réseau dans l’Hexagone, qui réalisent environ 45 000 ventes par an » nous explique Le Monde. Et de préciser que par rapport à 2019, la baisse d’activité est de 5%. 
 
D’après l’analyse Century 21, relayée par le quotidien, «  à Paris, employés et ouvriers ne comptent plus que pour 3 % des acheteurs, alors qu’ils étaient 14 % en 2009 ; même sort pour les commerçants et artisans, descendus à 3,8 % contre 5,3 % en 2009. Qui a pris leur place et est à la manœuvre ? Les secundo-accédants, déjà propriétaires et souhaitant changer de logement, dont les 40-50 ans au sommet de leur carrière professionnelle, les plus de 60 ans qui concluent, à eux seuls, 20 % des ventes, et surtout les investisseurs, avec une part de marché de 34,5 %, « du jamais-vu » ».
 
Malgré ce recul et cette accalmie au niveau des prix dans les zones tendues, les tendances observées précédemment se confirment. « Le rythme des transactions ralentit donc partout, mais les prix continuent leur ascension dans plusieurs régions. Le prix des maisons en Ile-de-France gagne 5,3 %, celui des appartements 7,6 %, mais cela refroidit l’enthousiasme des accédants, dont le nombre chute de 22 % en un an, au profit d’investisseurs toujours actifs et présents dans 26 % des transactions. La Bretagne flambe à son tour, avec des augmentations de prix des maisons de 24 %, comme en Normandie (+ 19 %) et en Provence-Alpes-Côte d’Azur (+ 31 %). Ces marchés sont dopés par les investisseurs (34,5 % des achats) et les résidences dites secondaires qui, avec le télétravail, peuvent devenir la première ou la seconde adresse de leurs propriétaires (8 %) » liste Le Monde.
Meilleure illustration des principes économiques de base, l’immobilier suit les grandes tendances. Et l’impression ou du moins l’espoir de retour à la normale s’inscrit dans le paysage.

Joseph Martin

Dans cet article : immobilier, Le Monde



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