Carnets du Business


           

Les jeunes Français de 15 ans ont une mauvaise culture financière




Jeudi 10 Juillet 2014


Dans le cadre d’une nouvelle étude, le Programme International pour le Suivi des Acquis des élèves (PISA) de l’OCDE a évalué les systèmes d’éducation du monde entier en testant les compétences des jeunes de 15 ans en culture financière. Les élèves français se montrent relativement mauvais, avec des résultats inférieurs à la moyenne des 18 pays étudiés…



(Wikimedia)
(Wikimedia)
A l’aide d’un questionnaire distribué à 29 000 élèves, le Programme International pour le Suivi des Acquis des élèves (PISA) a mesuré « les connaissances et les compétences financières dont les jeunes ont besoin pour passer de l’école aux études supérieures, à la vie active ou à la création d’entreprise ». Il s’avère que la France se classe au onzième rang des 18 pays concernés par l’étude...

En France un élève sur cinq (19.4 %, contre 15.3 % en moyenne dans l’OCDE) n’atteint pas le niveau de compétence de base en culture financière. « Au mieux, ces élèves peuvent faire la différence entre besoins et souhaits, prendre des décisions simples sur les dépenses quotidiennes et savent à quoi servent des documents financiers courants, tels qu’une facture », explique l’étude. Les performances des jeunes Français (486 points) se rapprochent de celles des élèves des Etats-Unis, qui totalisent 492 points et se classent au neuvième rang. Au même niveau que la Russie, la France se place devant l’Espagne (484 points) et la Croatie (480 points).

L’écart entre groupes socio-économiques est particulièrement large en France : un élève de milieu aisé obtient en effet 50 points de plus qu’un élève de milieu modeste, contre 41 points en moyenne dans les pays étudiés par l’OCDE. L’étude relève que le niveau de diplôme des parents est aussi un facteur important : lorsque l’un d’eux occupe un emploi hautement qualifié, l’élève obtient 58 points de plus qu’un élève dont les parents occupent des postes intermédiaires ou peu qualifiés. Il en va de même pour l’écart entre les élèves issus de l’immigration et les élèves d’origine française, et ce même quand le milieu socio-économique est similaire.





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