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Liquidée judiciairement, la Charentaise prépare son retour




Lundi 23 Décembre 2019


Un mois après sa liquidation judiciaire, la Manufacture Charentaise a été reprise par deux entrepreneurs. L’atelier devrait être rouvert en mars 2020 pour un nouveau souffle en voilure largement réduite, avec seulement 14 des 104 salariés.



DR Charentaises
DR Charentaises
La marque ne disparait pas. Alors qu’il y a un mois la Manufacture Charentaise était liquidée judiciairement, l’atelier va redémarrer son activité juste avant la fin du premier trimestre 2020. « Alors que le savoir-faire était voué à disparaître, deux entrepreneurs ont décidé de rouvrir un atelier de fabrique du soulier. La production doit débuter en mars 2020. Il y a un mois, le tribunal de commerce d’Angoulême prononçait la liquidation judiciaire de la Manufacture Charentaise. La dernière entreprise spécialisée du département laissait 104 salariés sur le carreau. Alors que l’espoir semblait mince, la situation s’est retournée cette semaine : une nouvelle fabrique devrait voir le jour en 2020 » annonce Le Figaro.

Si l’annonce de la reprise est une bonne nouvelle, d’autant plus qu’elle semblait inespérée, la reprise va s’effectuer à un rythme bien inférieur à celui auquel l’entreprise était habituée. « Pour la faire tourner, 14 salariés sur les 104 de la dernière entreprise ont été recrutés et y perpétueront le savoir-faire. Selon les prévisions, la production, qui doit démarrer en mars permettra de sortir 500 charentaises chaque jour de l’atelier, situé à La Rochefoucauld, en Charente. Ce qui correspond à une production comprise entre 100.000 et 110.000 souliers ou chaussons par an » continue le quotidien.

En s’appuyant sur l’image régionale et nationale de la marque, les deux entrepreneurs ont un coup à jouer en misant sur le fabriqué en France. L’ambition est d’autant plus inspirante que la reprise est portée par un membre de la famille Rondineau, à l’origine de la Manufacture. « C'est Olivier Rondineau, petit-fils du fondateur de l'atelier du même nom, qui a présenté ce projet de reprise, accompagné de Michel Violleau, ancien commercial dans une entreprise d'ameublement. Le nom de la marque est encore inconnu, apprend-on de la presse régionale, mais elle devrait voir le jour début janvier » conclue l’article du Figaro.

Joseph Martin




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