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Malgré la perte de ses activités russes, la Société générale sauve les meubles




Mercredi 3 Août 2022


La Société générale s’est empressée de publier ses comptes du deuxième trimestre 2022 qui font état de pertes moins importantes que l’actualité russe ne le laissait présager. Finalement, la perte de la filiale russe Rosbank a eu moins d’impact que prévu et la perte nette publiée est de près d’un milliard et demi d’euros au lieu des deux anticipés.



Creative Commons - Pixabay
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Il y a bien une perte nette importante, mais elle est inférieur à ce qui était annoncé. « La troisième banque française par la capitalisation boursière, qui avait prévenu que la cession de ses activités en Russie à Interros Capital lui coûterait environ 3,3 milliards d'euros, a dans le même temps annoncé de nouveaux objectifs financiers à horizon 2025. SocGen, qui a lancé un processus pour trouver son prochain directeur général pour succéder à Frédéric Oudéa, indique avoir dégagé au deuxième trimestre une perte nette de 1,48 milliard d'euros, là où les analystes attendaient une perte de l'ordre de 2 milliards d'euros. La banque a dans le même temps confirmé le lancement d'un programme de rachat d'actions de 915 millions d'euros » explique Reutersdans une dépêche largement reprise, notamment par le site d’info de la banque du groupe, Boursorama.

« A 7,06 milliards d'euros, son produit net bancaire ressort aussi au-dessus des attentes tandis que ses charges, supérieures aux attentes, ont néanmoins permis à la banque de dégager un effet de ciseau positif. Dans les activités de marché, les revenus ont crû de 23,3% à 1,52 milliard d'euros, avec un bond de 50% dans les activités taux, crédit et change. Dans la banque de détail, les revenus ont augmenté de 8,5% en France et de 12,7% à l'international. Au niveau de l'ensemble du groupe, la banque affiche un ratio de rendement des fonds propres (ROTE) de 10,5%, un niveau que la SocGen souhaite conserver à horizon 2025 » lit-on plus loin.

Une dynamique que le DG du groupe, Frédéric Oudéa, s’est empressé de souligner par communiqué, après plusieurs mois d’inquiétudes des investisseurs : « Ces dynamiques et performances nous rendent confiants tant sur le court terme, dans un environnement incontestablement plus incertain, qu'à moyen terme. »


Joseph Martin




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