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Manuel Valls s’oppose à l’idée d’un CDI assoupli




Mardi 2 Juin 2015


Un CDI assoupli pour relancer l’emploi, l’idée a été soumise à plusieurs reprises par des représentant du patronat. Laissant planer le doute un instant, le Premier ministre Manuel Valls a affirmé aux partenaires sociaux que la mesure n’était pas sur la table.



DR Gouvernement
DR Gouvernement
Plus de flexibilité dans le contrat de travail avec un CDI assoupli est une mesure que le patronat français ne cesse de demander depuis le début du quinquennat de François Hollande. Un temps envisagé par le gouvernement, il semble bien que l’idée a été enterrée lundi 1er juin par Manuel Valls.
 
En effet, le Premier ministre a reçu les partenaires sociaux en compagnie de ses ministres de l’Economie et du Travail et en a profité pour faire quelques annonces sur les intentions du gouvernement.

CDI conservé, un geste pour les syndicats

Depuis quelques mois, les syndicats dans leur ensemble bataillent pour que le CDI ne soit pas touché. Dans le dossier complexe de l’emploi, Manuel Valls a cherché à lancer une négociation avec les partenaires sociaux. Conscient de l’aspect symbolique du contrat à durée indéterminé, il s’est engagé à ne pas y toucher. Pour Laurent Berger, le secrétaire  général de la CFDT, « c'est une satisfaction ».
 
« Côté patronal, François Asselin (CGPME) a exprimé sa "déception". "Mais pour l'instant, nous en sommes au moment où nous faisons des échanges techniques, la question n'a pas été écartée complètement", a-t-il espéré » lit-on sur le site du Huffington Post . Le représentant des patrons espère au moins que le renouvellement des CDD sera envisagé par le gouvernement en remplacement de l’assouplissement du CDI.

Fin équilibriste, Manuel Valls a en revanche fait un pas du côté du patronat en abordant la question du plafonnement des indemnités prud’homales. « Nous sentons que, là-dessus, il y a une vraie volonté d'avancer » a déclaré François Asselin. Dans ce domaine, le gouvernement pourrait décider d’aller plus loin que le texte de la loi Macron qui, « crée déjà un barème indicatif -donc pas obligatoire- sur l'indemnité susceptible d'être allouée à un salarié licencié sans cause réelle ni sérieuse », précise le site d’informations.

Joseph Martin




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