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Multinationales étrangères en France, leur véritable poids sur l’emploi




Mercredi 6 Novembre 2019


L’Insee vient de publier les statistiques concernant les emplois générés en France par des sociétés étrangères. On apprend ainsi que 13% des salariés – hors secteurs agricole et financier – travaillent pour des ces sociétés, soit un total de 2,2 millions de Français.



Creative Commons - Pixabay
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Si toutes les sociétés contrôlées par une entité étrangère quittaient notre pays, 2,2 millions de personnes seraient sur le carreau. L’Insee vient de publier les chiffres concernant le poids sur l’emploi des multinationales étrangères et les données sont intéressantes. 

Au total, en 2017, il y avait 16 800 entreprises sous contrôles d’entreprises étrangères en France. C’est moins d’1% des entreprises en France, hors secteurs agricole et financier. Une très faible proportion mais qui est trompeuse puisqu’en moyenne, il s’agit de grosses structures qui emploient des effectifs importants. « 13 % : c’est la part de personnes travaillant en France dans une entreprise, non agricole et non financière, sous contrôle étranger, soit 2,2 millions de salariés et intérimaires. Depuis la crise financière de 2008, le nombre de salariés travaillant pour des multinationales internationales est stable autour de 1,8 million. En 2008, il dépassait 2,1 millions » rapporte Le Figaroqui a sélectionné les chiffres les plus marquants.

Le quotidien nous apprend ainsi que « près de la moitié l’emploi sous contrôle étranger en France se concentre dans les entreprises de taille intermédiaire (ETI), soit 45%. Les grands groupes étrangers ne représentent que 38 % de l’emploi. À titre de comparaison, ce sont surtout les grands groupes multinationaux français qui concentrent l’emploi (61 %) contre seulement 32% dans les ETI hexagonales. »

Du côté des salaires, en moyenne les multinationales étrangères payent mieux que les entreprises mondiales françaises : 57 300 euros contre 55 900 euros. Un écart surtout causé par les entreprises du commerce où la différence est de plus de 15 000 euros. Enfin, de façon logique, la part des investissements tirées de la valeur ajoutée des sociétés contrôlées par un acteur étranger est plus faible. Avec 17% contre 25% pour les multinationales françaises, c’est une bonne raison de favoriser les entreprises tricolores.

Joseph Martin

Dans cet article : Insee, Le Figaro, multinationales



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